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Et même (mieux encore) carrément jamais !
Tant qu’à faire, soyons cohérent…
Enfin quoi, c’est vrai ça… !
. Région Grand Est, le 10 avril 2018
Chère Audience,
Oui, c’est à vous que je parle, vous qui me lisez et formez collectivement ce que l’on appelle mon « audience ». Vous ne m’en voulez pas si je vous appelle Audience ? Ça vaut bien Maxence ou Clémence…
J’ai déjà rencontré quelques-un(e)s d’entre vous dans la vraie vie. Mais pas beaucoup. Pourtant, même si je ne vous ai jamais rencontré(e), je vous connais aussi un peu. Je n’ai pas été psychologue pendant 43 ans pour rien. Alors je ne prends pas beaucoup de risques en imaginant ce qui suit :
- Vous avez souvent envie de passer à l’action… et vous ne le faites pas.
- ou bien vous imaginez souvent des projets… que vous ne réalisez pas
- et, bien sûr, vous prenez des bonnes résolutions… que vous ne tenez pas
– etc.
Pas vrai ?
Début janvier, j’ai d’ailleurs publié un article sur ce dernier point : « Ma meilleure astuce pour appliquer vos bonnes résolutions ». C’était dans le cadre d’une sorte de concours inter-blogueurs.
Evidemment, tout ça c’était avant. Vous avez beaucoup changé depuis j’en suis sûr…
Avez-vous mis en oeuvre tous ces (bons) conseils ? Bien entendu j’en suis certain.! Mais si ce n’était pas vous… hum… j’en douterais fortement. Le titre tapageur de cet article s’adresse aux autres évidemment, vous l’aurez compris. Vous n’êtes pas concerné(e). Non, absolument pas. Vraiment je vous assure. Mais non, jamais de la vie. Pas du tout, voyons ! C’est juste pour les nouveaux venus…
Entrez dans les coulisses des blogs…
Aujourd’hui, après « ma meilleure astuce… », je récidive… en me plaçant de l’autre côté. Quelle serait ma meilleure astuce pour que moi je vous aide à agir ? Pour vous décider à vous inscrire afin de recevoir une notification chaque fois que je publie un nouvel article. Et pour vous aider à appliquer ce que je vous propose, à ne pas seulement vous contenter de me lire. Par exemple.
Quels conseils devrais-je appliquer pour cela ?
Autrement dit, je vais vous faire entrer dans les coulisses. Tous les blogueurs sont pareils, vous savez : ils cherchent à avoir de l’audience et à l’améliorer. Ils vous cherchent, vous !
Et une fois qu’ils vous ont trouvés, ils voudraient bien vous faire agir. Vous faire cliquer ici ou peut-être là. Et si possible sur un bouton d’achat quand ils ont un service ou un produit à vendre, pardi !
Bon d’accord, moi, je ne vends rien. Mais je termine un livre. Peut-être que le moment venu, je vais vous suggérer de cliquer quelque part pour l’acheter ? Ou de partager l’information en cliquant sur « partagez » ? Allez savoir !
Ça vous intéresse de connaître les ficelles du marketing blogueur ? Allez, je vous dis tout ! Vous ne pourrez pas dire ensuite que je vous aurai pris en traître…
Bon, mettons tout de suite les choses au clair. En fait, on me dit que je suis une brêle en matière de marketing. J’assume. Un bien mauvais professeur donc. J’assume aussi. Mais je me soigne, remarquez. Ça ne se voit pas encore, mais je suis des cours… Si, si… Je vous en parlerai plus loin.
Eh bien, voilà ce que j’en retiens, pour le moment…
Appuyons là où ça fait mal, et promettons le paradis…
et espérons qu’avec ça, on va vous faire bouger !
Si j’ai donné à cet article un titre aussi clinquant, c’est pour pointer un fait indéniable: nous sommes tous des « procrastinateurs ». Non, ce n’est pas un gros mot. Mais ça veut dire que vous n’allez quand même pas faire aujourd’hui ce que vous pourriez très bien faire demain ou, mieux encore, jamais.
Nous sommes tous plus ou moins comme ça. Plutôt plus que moins d’ailleurs. J’ai connu ça aussi, et ça m’arrive encore, ça va sans dire, et je dois parfois me gendarmer pour ne pas retomber dans l’ornière.
Revenons aux techniques employées par les blogueurs. Comment décider quelqu’un à ne plus procrastiner ? A passer à l’action.
Imaginons donc que je vienne de terminer mon bouquin. Eh bien je vais :
- vous expliquer combien vos soucis de mémoire sont gênants ; vous rappeler la gêne que vous avez ressentie lorsque, à la fin de cet entretien de recrutement vous avez tendu la main : « au revoir monsieur heu… » et vous ne saviez plus son nom !
- Et peut-être encore 2 ou 3 exemples de la même veine : le dossier qui vous aurait permis de vous placer par rapport à vos collègues, mais vous ne saviez plus le titre ni où vous l’aviez rangé ; ou encore le matin où vous ne retrouviez plus vos clés de voiture alors que vous deviez vous rendre à l’aéroport pour partir en vacances…
Bon, je crois que vous commencez à comprendre. Je vais ensuite:
- .vous demander alors de vous imaginer dans les situations précédentes mais avec votre mémoire au top. Vous avez bien conclu votre entretien d’embauche, ou bien vous avez cité et sorti le bon dossier au bon moment,et vous n’avez pas raté l’avion et galéré pour prendre un autre vol… plus cher.
Vous voyez où je veux en venir…
Ensuite je vais logiquement vous démontrer que mon produit, mon bouquin ou autre, est pile poil ce qu’il vous faut.
Avec lui, terminés les moments où vous ne savez plus où vous mettre ! Terminé le regret d’avoir loupé une opportunité. Terminées les galères. Avec lui, vous allez enfin vivre une vie pleinement satisfaisante. Vous allez voir ce que vous allez voir, ça va être le rêve, le paradis quoi…
Et alors vous allez me l’acheter hein, le bouquin ou le produit ?
N’est-ce pas ?
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai comme un gros doute, là…
C’est que j’en ai vu plein des blogueurs qui avaient des trucs à me vendre. Et qui m’intéressaient vraiment. Et savez-vous quoi ? Ben, je ne leur ai jamais rien acheté. Alors pourquoi vous, vous ne feriez-vous pas la même chose ?
Evidemment, je me suis demandé pourquoi je n’avais pas cédé aux sirènes. Et j’ai fini par comprendre. Parce que je ne « sentais » pas bien mon interlocuteur. Bon, d’accord son blog était intéressant. Parfois même il y avait des articles passionnants. Mais…
Mais, comment dire… c’est comme s’il n’était pas là. Enfin pas lui. Enfin si, mais comment dire ça ? Une espèce de malaise, d’écart, entre ce que je lis et ce que je ressens de la personne du blogueur. Quelque chose ne me parait pas vrai.
Pourquoi ? Difficile à dire de façon définitive. Ça varie d’un interlocuteur à l’autre.
- Peut-être qu’il n’écrit pas lui-même tous ses articles. D’où des variations de ton, de style, que je perçois confusément. D’où un léger malaise vague, indéfinissable. C’est possible.
- Ou alors, il force un peu trop le trait quand il me narre ce que je suis censé avoir ressenti quand j’ai quitté le responsable du recrutement sans pouvoir citer son nom. Finalement, je n’en avais pas fait une maladie.
- Peut-être qu’il me brosse un portrait un peu trop idyllique de la situation que je vivrai quand j’aurai souscrit à son offre. Du coup je suis un tantinet méfiant. Un peu trop beau pour être vrai ça…
- Ou bien tout ça me parait un peu trop mécanique. Tout ce que je lis a l’air de vouloir me mener à cliquer quelque part. Je ressens vaguement qu’on veut me faire entrer dans une sorte de toboggan. Consciemment ou non je renâcle…
C’est le moment, je crois, de vous raconter mon histoire
Je vais vous donner un exemple précis que j’ai vécu l’an dernier. C’était bien avant de faire le présent blog. J’avais plusieurs projets. Outre le projet d’un blog, terminer mon troisième bouquin et le vendre en autoédition. Faire une page Facebook, monter une chaîne YouTube, et d’autres choses encore.
Je me suis mis en mode recherche…
Pendant 2 mois j’ai écumé la toile. Je cherchais des tutoriels. Il y en avait beaucoup, presque trop. Pas mal de web-entrepreneurs m’en proposaient gratuitement. Incomplets. Il manquait toujours les 10 % les plus stratégiques du mode d’emploi. Compréhensible, ce sont les 10 % les plus critiques qu’ils vendaient après tout.
En mettant bout à bout les tutoriels des uns et des autres j’aurais sans doute pu reconstituer 95 % du total. Et peut-être même plus d’ailleurs, chacun ne gardant pas par devers lui exactement les mêmes 10 %. Mais quel boulot ! Et à recommencer pour chaque thématique : blog, Facebook, YouTube, autoédition etc…
J’ai accepté de payer…
J’ai vite compris et accepté à un moment qu’il fallait payer. Oui mais à qui ? Je me suis concentré sur une demi-douzaine de gros faiseurs. Ils avaient tous des programmes alléchants. Des promesses épatantes.
J’ai suivi leurs emails et leurs vidéos de lancement. J’ai participé à leurs webinaires et posé des questions. De fait, je sentais partout la grosse machine de guerre mais bon, il fallait bien que je fasse un choix.
Dans la mesure où j’avais décidé d’investir je n’avais pas la résistance habituelle à l’achat. J’avais eu des réponses aux objections. Eh bien dans ce cas-là, quitte à hésiter entre plusieurs, je pouvais à la rigueur en tirer un au sort.
J’ai renâclé…
Mais non. Il n’y en avait qu’un avec qui je me sentais à peu près en phase. Qui me semblait tenir un discours réaliste Je sentais le spécialiste qui s’était formé sur le tas et qui maîtrisait bien son affaire. Qui n’exagérait pas trop dans ses promesses. Et qui ne me cachait pas que j’allais devoir bosser.
Vous avez quoi ? J’ai failli cliquer.
Et puis non. Sans pouvoir me dire pourquoi mais quelque chose m’a retenu. C’est alors qu’est apparu sur mon radar quelqu’un que je ne connaissais pas encore. Qui me semblait tenir un discours réaliste. Quelqu’un qui connaissait bien son affaire. Qui n’exagérait pas dans ses promesses et me disait que j’allais devoir bosser…
Et j’ai plongé !
Ça ne vous rappelle rien ? C’est presque la même chose que pour le précédent non? Sauf qu’il ne s’est pas passé du tout la même chose.
La preuve, cette fois j’ai cliqué.
Pourquoi donc ?
Mais qu’est-ce qui m’a fait agir?
Eh bien c’était un peu différent de ce que je ressentais avec le précédent. Un peu différent. Et c’est ce peu qui m’a fait basculer.
Oui, je suis bien certain que c’est ce peu qui m’a fait agir. Je ne sais pas si ça vous aurait fait agir vous, mais moi si. J’en ai été le premier surpris. Parce que, sur le moment, je n’ai pas identifié ce qui avait fait la différence.
J’ai approfondi la question depuis et j’en ai tiré ma ligne de conduite. Je ne ferai pas le marketeur pur et dur. Non, je ne ferai pas de mon blog un attrape-clients. Je ne ferai pas de ma (future) page Facebook un organe de publicité déguisée. Etc.
Un jour certainement j’aurai un truc à vendre. Mais plutôt que de le vendre à mon audience, je préférerai que mon audience me l’achète. La nuance est de taille. Et ça me ramène au peu qui m’a fait basculer.
Ce peu fait maintenant partie de mes fondamentaux.
Quel est donc ce « peu » qui peut faire beaucoup ?
Ce qui m’a fait basculer c’est que j’ai senti que la personne qui m’a fait cliquer était vraie. Et qu’elle arrivait à le faire passer. Certes, la précédente l’était probablement aussi. Mais ça ne transparaissait pas bien. Et celles d’avant ne me paraissaient pas vraies du tout.
Certes ils étaient au moins deux à ne pas cacher qu’il y aurait du boulot, et pas de miracle. Tous les deux connaissaient leur affaire et n’exagéraient pas trop les résultats que j’allais obtenir.
Mais il y en a un avec qui je me suis senti en phase, avec lequel je me suis senti en connexion même si je ne l’ai vu qu’en vidéo. Et même si, bien sûr, c’est un industriel de la formation en ligne, et même s’il fait des lancements millionnaires en euros. Ça ne m’a pas gêné.
La seule raison est sans doute une forme d’authenticité qui transparaît dans ses propos. Une sorte de modestie flottante bien que ces propos soient assurés, pourtant. Un enthousiasme qui ne m’a pas paru forcé. Un plaisir communicatif à… communiquer. Des choses comme ça.
J’ai eu l’impression de quelqu’un qui était « raccord » avec ses propos, qui habitait vraiment ses paroles. Et voilà pourquoi j’ai cliqué. Cela dit, comme le précédent n’avait pas démérité et qu’il relayait le lancement, je suis passé par son lien d’affiliation. Il y a gagné quelque chose et moi aussi du coup, sur une partie du web-marketing qu’il était seul à couvrir.
Pour finir, la leçon de l’histoire…
Alors, si un jour vous avez un jour votre propre audience (on ne sait jamais) je vous propose de tirer la leçon de l’histoire.
Soyez authentique, ne trichez pas.
Soyez généreux, donnez beaucoup d’informations utiles (bon d’accord pas tout à fait 100 %).
Ne cherchez pas à paraître autrement que vous n’êtes.
Ne vous montez pas du col, écrivez comme vous parlez à vos amis.
Bref…
Soyez vrai.
Vous voyez, ça tient en deux mots. Et pourtant tout le secret est là. Et là, il est impossible de faire semblant. Si vous n’y voyez qu’une astuce de marketing ça ne tiendra jamais la route. Ne trichez pas, cela se sent. . Ça se voit dans les yeux, ça s’entend dans les harmoniques de la voix. De même, ça se détecte dans l’écriture. Ça se décode de façon subliminale dans votre communication non verbale.
Bref, « soyez vrai » est une astuce oui et non. C’est plutôt un code de conduite. C’est, il me semble, ce que je fais. Ça n’est pas sans conséquence. Au premier chef ça ne plait pas à tout le monde. Je sais que j’agace certains. Que certains autres n’aiment pas mon humour un peu spécial parfois.
Mais d’autres, au contraire, m’apprécient comme ça. C’est avec eux que je me sens le plus à l’aise quand je les rencontre dans la vraie vie. Je suppose que si je suscitais un jour un rassemblement de tous les adhérents on devrait tous bien s’entendre.
De toute manière, je ne vais pas changer. Je n’ai pas envie de tenir un rôle, même si on me dit que ça serait plus « rentable » pour faire de l’audience. Cela n’est pas la voie choisie par tout le monde, manifestent. D’où , me semble-t-il, mon impression face à certains que je ne trouve pas authentiques.
J’espère qu’on va s’entendre
En tout cas, je reste comme je suis, avec mes qualités et défauts, mon humour bizarre et ma façon d’écrire (presque) comme je parle.
Voilà pourquoi, chère Audience, nous avons quelque chose en commun. Sinon, vous ne seriez pas là. Merci d’être là. J’écris en pensant à vous J’espère que nous sommes en connexion. Vous avez le droit de me le confirmer en commentaire.
Petite explication pour finir: tout comme en janvier (l’article sur les bonnes résolutions cité au début) cet article participe à une sorte de concours, un événement « inter-blogueurs » intitulé « Votre meilleur astuce pour faire agir votre audience » organisé par Olivier Roland du blog « Blogueur Pro« .
Comme vous voyez mon « astuce » (mais c’est plus que ça, je l’ai dit) n’est pas une astuce de marketing mais presque un code de conduite.
Le blog de l’organisateur ne traite pas du tout des questions de mémoire ça va sans dire. Ce sont des articles de marketing. Mais si vous avez envie de connaitre les coulisses de Sylvain Carufel, un musicien qui touche carrément 20 millions de personnes par semaine c’est là. Ça laisse rêveur…
Je dois bien vous l’avouer mais vous n’êtes pas encore 20 millions à me suivre. Mais figurez-vous qu’il a suivi exactement les mêmes cours que moi pour se lancer. Alors tous les espoirs me sont permis! D’ailleurs si je participe à ces « événements » inter blogueurs c’est parce que ça donne un petit coup de « boost » à la fréquentation du blog. Voilà, voilà, c’est intéressé, vous voyez c’est dit. J’assume ça aussi.
A bientôt Chère Audience, mes meilleures pensées vous accompagnent.
André PICARD
Bonjour André,
Ayant parlé du Club Memori lors d’une randonnée, quelqu’un m’en a demandé l’adresse.
Cela m’a fait penser à mettre un lien sur celui de l’association locale « Grain de Sel » dont je fais partie. Voici ce lien :
http://autraveniraulnay.canalblog.com/archives/2018/04/17/36329457.html
Cordialement
Alain
Bonjour Alain, c’est sympa de mettre un lien, je viens d’aller voir. Note que depuis, j’ai modifié un peu la page d’accueil, ta capture d’écran n’est plus tout à fait raccord mais pas de soucis. Je vais de toute façon la remanier prochainement. Au fait puisque tu es tombé sur cet article qui est un peu un ovni dans un blog sur la mémoire, merci de me laisser ton avis. Je viens de modifier le titre initial qui me paraissait un peu caustique…