Le Club Memori
Pour ceux qui veulent comprendre, maintenir et améliorer leur mémoire.
Vulgarisation scientifique, méthodes, trucs et astuces pour bien mémoriser.

Pourquoi oubliez-vous en passant la porte ? Passé la porte, souvent vous ne savez plus ce que vous êtes venu faire dans cette pièce… Vous ne savez plus ce que vous vouliez demander à votre collègue ? Pourquoi ? Pourquoi oubliez-vous ? Pouvez-vous éviter ça ?

Vaste question. Eh bien nous allons nous focaliser sur ce phénomène d’oubli particulier. Quand, après avoir franchi une porte, vous ne savez plus ce que vous êtes venu faire dans cette pièce… Le phénomène est si fréquent que vous l’avez déjà expérimenté plus d’une fois.

La notion d’effet de porte

Vous allez chercher quelque chose dans la cuisine et, une fois arrivé, vous ne savez plus quoi. Vous allez voir un collègue dans un autre bureau et vous ne savez plus ce que vous vouliez lui demander. Ou bien vous ouvrez le frigo et ne savez plus pourquoi.

Pourquoi votre mémoire vous fait-elle défaut dans ces moments-là ?

Il vous est arrivé certainement plus d’une fois d’oublier ce que vous vouliez faire, dire ou demander. C’est assez différent du phénomène d’oublier où vous avez bien pu mettre vos clés ou votre téléphone par exemple. Même si si les deux peuvent s’additionner.

Il a été remarqué, en effet, que des oublis surviennent souvent lorsque l’on change de pièce. Raison pour laquelle on appelle ce phénomène l’effet de seuil ou en anglais le Dorway effect, autrement dit « l’effet de franchissement de porte ».

Plus familièrement nous pouvons dire effet de porte.. Certains parlent aussi de boudary effect, c’est à dire d’effet frontière. Notez bien qu’en parlant d’effet de seuil, il faut entendre « seuil de la porte ». Il s’agit bien alors de la frontière entre deux pièces.

En 2016, le psychologue Tom Stafford écrivait un article sur le sujet pour le blog de la BBC. D’après lui, l’effet de porte ou de seuil se produit lorsque notre attention se déplace entre des niveaux différents de conscience.

L’effet de porte en action

Imaginez-vous contrôleur des travaux sur un chantier de construction d’une cathédrale. Vous interrogez les ouvriers qui sont en train de monter des murs de pierre. Vous voulez savoir en quoi consiste leur travail.

Différents niveaux d’intégration, différents niveaux de conscience

Le premier interrogé vous dit : « j’aligne des pierres sur un rang. Ensuite je fais un autre rang par-dessus avec les joints en quinconce. Et ainsi de suite. Voilà ».
Le deuxième vous dit : « je suis en train de monter un mur ».

Le troisième un peu plus loin, vous dit : « je participe à la construction d’une cathédrale ».

Ils ont tous les trois raison. Mais ils n’ont pas le même niveau de conscience de ce qu’ils font.

Le premier porte son attention sur la tâche du moment sans considérer sa place dans l’ensemble du projet. Le deuxième intègre ce qu’il fait dans un ensemble plus large : la construction d’un mur. Enfin le dernier est parvenu à un niveau d’intégration plus élevé ; ce qu’il fait prend alors place dans la construction d’une cathédrale.

Sur le plan cognitif, en vérité, ce dernier navigue pourtant entre ces trois niveaux. Il est tout de même attentif à ce qu’il fait pierre après pierre, tout comme ses collègues. Mais il accède régulièrement au second niveau pour considérer l’ensemble du mur. Donc, il porte aussi son attention sur la planéité du mur en devenir et à son aplomb par exemple.

Et puis, de temps à autre, il porte son attention sur l’articulation de son travail avec les autres professions du chantier : les tailleurs, ceux qui charrient les blocs, ceux qui font les échafaudages et ceux qui hisse les blocs en hauteur par exemple. Il imagine la place de ce qu’il fait dans un ensemble.

Différents univers mentaux

L’hypothèse rapportée par Stanfford se fonde sur des expériences menées en 2011.

Selon lui, l’effet de porte survient quand on change de niveau. Ainsi notre troisième bâtisseur parti chercher un maillet par exemple, pourrait oublier ce projet particulier en arrivant à l’atelier où son attention serait captée par l’affichage du plan d’ensemble du chantier.

Le déclencheur de l’oubli, ce ne serait qu’indirectement le changement physique de lieu. Car ce changement de lieu génère un changement d’environnement. Et ce dernier amène notre bâtisseur à un changement d’univers mental. Celui du chantier et celui de l’atelier ne sont pas les mêmes.

Finalement, la théorie de l’effet de porte, ou de l’effet de seuil si vous préférez, affirme que notre cerveau compartimente les données par univers.

Les univers mentaux

Le chantier où l’on peine physiquement à monter des blocs de pierres les uns sur les autres n’est pas qu’un univers de labeur. C’est aussi un univers mental. Mentalement, le bâtisseur accède alors spontanément dans celui-ci aux connaissances et aux savoir-faire mémorisés qui sont en rapport avec lui.

C’est comme si cet univers avait sa propre bibliothèque de connaissances et sa propre caisse à outils physiques ou cognitifs. On pourrait parler d’une mémoire locale.

L’atelier où l’on entretient les outils et où l’on rencontre les autres professions est évidemment un autre univers. On y échange des informations sur l’avancée globale du chantier, l’architecte y tient même des réunions de chantier. Des plans sont affichés au mur. La bibliothèque locale n’a donc pas du tout le même contenu.

À ce niveau d’intégration plus élevé, notre bâtisseur en oublie qu’il était venu chercher un maillet.

L’inverse est tout aussi possible.

Pour des raisons techniques on a peut-être demandé à notre bâtisseur de ne pas poser le dernier bloc de la rangée. Mais s’il est trop absorbé par la pose de ses blocs, son univers mental sera celui du premier niveau. Il pourrait alors poser le dernier bloc et ne prendre conscience de son erreur qu’au moment où il change de niveau.

Cette théorie de l’effet de porte et des univers mentaux date de la fin de années 2000.. On cite comme premiers travaux sur la question ceux de l’équipe de l’Université de Notre-Dame à Indianapolis menée par Gabriel A. Radvansky et publiés dans The Quarterly Journal of Experimental Psychology.

La théorie de l’effet de porte

Elle est assez séduisante. Elle professe qu’en changeant d’environnement la mémoire se remet à zéro pour accueillir les données du nouvel environnement. Ce serait donc un automatisme adaptatif.

Ce « reset » aurait donc été un avantage adaptatif pour la survie dans les temps anciens. Continuer de mouliner des données en relation avec votre abri n’aurait pas très adapté si vous sortiez à l’extérieur où vous pouviez vous exposer à divers dangers…

D’ailleurs, l’expérience commune semble bien en accord avec la théorie de la remise à zéro. Par exemple, si vous ne savez plus ce que vous alliez demander à votre collègue, vous aller revenir dans votre bureau. Et là, miracle ! Vous vous rappelez subitement que vous vouliez récupérer un document que vous lui aviez confié.

En retrouvant votre univers de travail vous vous êtes souvenu instantanément que vous aviez besoin de ce document. Une information perdue à votre arrivée chez votre collègue dont l’univers de travail est complètement différent.

Certes, il n’y a guère de danger dans ce type d’univers et on ne voit pas pourquoi votre mémoire devrait se remettre à zéro en changeant d’environnement. C’est pourtant banal. Votre cerveau regorge ainsi de mécanismes adaptatifs qui, de nos jours, n’ont quasiment jamais l’occasion d’assurer votre survie.

Cette survivance est assurée par le « cerveau ancien » dit encore le « cerveau reptilien »… Il continue de prendre des précautions qui sont devenues quasi inutiles dans notre environnement actuel.

Cependant, la théorie de l’effet de porte commence à être battue en brèche. Faut-il vraiment passer un seuil, franchir une porte pour déclencher ce type d’oubli ? Eh bien ce n’est pas si sûr…

L’effet de porte… sans porte !

Je me souviens de ce monsieur qui, après une conférence, levait la main pour intervenir. La personne qui portait le micro dans la salle ne l’a remarqué qu’après avoir donné la parole à une bonne dizaine d’autres questionneurs. Enfin, c’était son tour ! Et là, panique à bord, il ne savait plus ce qu’il voulait dire.

Dans un cas semblable, soit vous pataugez en essayant de vous remémorer, soit vous finissez par avouer piteusement que vous ne savez plus ce que vous vouliez dire. Plus communément, il vous est certainement déjà arrivé de vivre la même chose.

Par exemple vous vouliez intervenir dans une conversation amicale mais vous avez du attendre de pouvoir prendre la parole (vos amis sont bavards). Quand votre tour est venu, vous avez dû reconnaître, penaud, que vous ne saviez plus ce que vous vouliez dire… On s’est sans doute bien amusé.

Dans ce cas-là il n’y a pas eu la moindre porte franchie. Pas d’effet de seuil. On n’a pas eu de changement d’environnement physique non plus.

Une équipe de l’Université de Bond en Australie ( McFadyen, J., Nolan, et C., Pinocy) est venue tempérer les affirmation de la théorie de l’effet de porte. Ce dernier existerait mais ne serait détectable que lorsque notre esprit est surchargé. C’était peut-être votre cas quand vous guettiez le moment pour placer un mot tout en suivant quand même la conversation.

Alors c’est le changement d’univers qui compte ?

Et non pas la porte ? Eh oui… Pour changer d’univers, le changement de lieu, le franchissement d’un seuil n’est pas matériellement nécessaire. Il peut s’agir seulement du franchissement d’une « frontière mentale » entre deux tâches par exemple. Un simple changement d’univers mental sans bouger de sa chaise produit donc les mêmes effets qu’en passant une porte.

Cela entre aussi en résonance avec ce que nous expérimentons généralement. Nous avons bel et bien des univers mentaux et nous pouvons passer de l’un à l’autre facilement sans bouger.

Les résultats de laboratoire de l’expérience australienne aboutissent à l’idée que l’oubli en passant une porte est peu fréquent. On peut très bien franchir une porte et très bien savoir ce qu’on est venu faire ou chercher. Ce serait même le cas général.

Si on oublie ce qu’on allait faire ou chercher, c’est surtout parce qu’on pense à autre chose « en même temps ». C’est à dire en fait successivement, car on ne peut pas penser à 2 choses en même temps… On a donc changé d’univers mental. On peut changer d’univers mental dans son bureau, en ayant un échange avec un collègue, en se levant pour prendre un dossier ou simplement en se versant un verre d’eau.

Certains scientifiques ne renoncent pas pour autant à l’effet de porte. Pour eux, il serait faible ou nul si la porte fait communiquer des lieux très semblables. Par exemple 2 bureaux quasi identiques.

Mais il se produirait nettement lorsque les deux lieux sont très différents. Par exemple en passant d’un salon à un débarras, d’un bureau à un ascenseur, ou du garage au jardin. Ou bien en passant de votre bureau à l' »open space » dans lequel travaille votre collègue.

Conclusions des chercheurs: « d’autres études sont encore nécessaires ». Ouais… et alors l’effet de porte resterait en fin de compte l’explication de ces types d’oublis ?

Mais non, c’est la faute aux interruptions…

Bon. Nous pouvons changer d’univers mental sans nous déplacer ailleurs. Inversement, nous pouvons rester dans le même univers même en passant d’une pièce à l’autre. Si vous restez concentré sur ce que sous voulez faire (aller chercher un maillet ou aller récupérer un document…) vous pourriez ne pas perdre le fil de vos intentions en passant à l’atelier ou à l’open space.

Mais je suis quand même amené à penser que plus vous aurez une vision claire de l’intégration de votre tâche dans un projet plus global, et plus vous risquez d’être victime de l’effet de porte.

J’imagine de même que celui qui ne voit pas plus loin que le bout de son bloc de pierre courra moins de risques. S’il n’a qu’un seul niveau de perception, aligner des blocs, il ne voit pas les choses de plus haut. S’il ne sait pas lire un plan, s’il ne se préoccupa pas des autres acteurs du chantier, il ira chercher son maillet et basta.

Comment pourrait-il alors se laisser prendre dans un univers qu’il ne pratique pas ?

Cependant, il peut en pratiquer d’autres, hors tâche, comme tout un chacun d’ailleurs. Il peut être interpellé par un collègue ou un contremaitre, par exemple. Il peut être perturbé par un accident de chantier près de lui, par une averse, ou par un souvenir personnel qui surgit sans crier gare. A moins qu’on ne l’appelle au téléphone.

Cela rejoint un phénomène connu depuis longtemps. Les interruptions sont nuisibles au « rendement » et à la mémoire. Après chaque interruption, il vous faut un moment pour reprendre vos marques, retrouver où vous en étiez et vous remettre dans le bain.

En reprenant les termes des études citées, il faut un moment pour se replonger dans le bon univers mental. En d’autres termes il semble bien que que ce soit les interruptions qui soient la cause des changements d’univers. Surtout les interruptions sans rapport avec la tâche.

Oublions donc l’effet de porte et parlons plutôt de l’effet de changement d’univers. Oublions donc le changement d’univers et parlons plutôt d’interruption.

Conséquences pratiques

Univers et concentration

La recherche scientifique et l’expérience personnelle parviennent aux mêmes conclusions. Pour être plus efficace dans ce que l’on fait, pour mieux mémoriser, rient de tel que de rester sans interruption dans le même univers.

En d’autres termes, ça s’appelle aussi la concentration. Et précisément on ne peut pas changer d’univers sans se déconcentrer du premier. Rester attentif, concentré, c’est conserver à sa disposition la bibliothèque de connaissances en rapport avec l’activité présente. C’est conserver à sa disposition sa boite à outils cognitifs adaptés.

C’est aussi ce qui fait l’efficacité du travail « en batch ». Faire d’affilée tous les travaux de même nature, en série, vous fait rester dans le même univers : repeindre toutes les fenêtres, préparer d’avance tous les repas des jours à venir ou payer toutes les factures en retard…

Mais interrompez-vous dans votre série pour faire autre chose et vous risquez de dériver d’une chose à une autre avant de vous apercevoir que vous avez laissé en plan votre tâche initiale. Et il vous faudra un moment pour retrouver votre régime de croisière.

Concentration et chaînes de neurones

La concentration sur une tâche en « batch » vous maintient dans les rails: même disposition d’esprit, mêmes routines, mêmes outils tout au long de la série. Par intuition, on utilise souvent ce dispositif pour gagner du temps. Cette intuition est facile à confirmer pour les tâches pratiques : sortir le matériel pour peindre, le nettoyer et le ranger ne prendra pas plus de temps pour repeindre une fenêtre que pour en repeindre six ou huit.

C’est vrai aussi pour les tâches cognitives. L’utilisation des « outils mentaux » (trier, catégoriser, raisonner, calculer etc.) active des chaînes de neurones qui restent en activité permanente. Elles démarrent au quart de tour lorsque vous vérifiez la deuxième facture la troisième, la quatrième etc.

C’est maintenant largement démontré par l’imagerie médicale. Pour la première tâche, tous les neurones de la chaine se mettent en route successivement, chacun activant le suivant. Mais si vous réitérez la même opération, les neurones finissent par se synchroniser et se mettent tous en route en même temps.

Et si vous faites cela très souvent, les chaînes de neurones concernées ne « s’éteignent » plus totalement mais restent « en veille ». C’est ce qui donne toute son efficacité aux routines, qu’elles soient physiques ou cognitives. Avec le paradoxe qu’une fois la routine établie, la concentration n’est plus nécessaire, vous êtes en pilote automatique.

Alors, l’effet de porte serait-il un leurre ?

Je ne suis pas loin de le penser. L’équipe australienne a bien montré qu’on obtient les mêmes types d’oubli sans franchir le moindre seuil. L’expérience personnelle de chacun le montre aussi. On ne le retrouve qu’en cas de surcharge attentionnelle: quand on pense à plusieurs choses « à la fois », c’est à dire quand on y pense alternativement.

Mais, en pareil cas, est-ce la porte qui déclenche l’oubli ? Ou est-ce que la porte joue simplement le rôle d’un distracteur supplémentaire ? Il faudrait vérifier si, dans des situations expérimentales calibrées à l’identique, on observerait la même dégradation des performances avec d’autres distracteurs.

Au lieu de faire passer les sujets d’expérience dans une autre pièce on pourrait leur demander d’ouvrir un tiroir, de mettre en route un téléviseur pour vérifier qu’il fonctionne, de faire un calcul mental, ou de parcourir trois mètres à cloche pied…

Si on devait observer dans ces expériences une baisse similaire des performance de mémoire, c’en serait fini de l’effet de porte. En cas de différence entre tous ces distracteurs et l’effet de porte, alors celui-ci resterait spécifique et survivrait. Soyons patients, il y aura encore des études sur le sujet, c’est le propre des controverses scientifiques. Mais bon, vous avez compris que je n’y crois pas beaucoup…

Et l’amélioration de votre mémoire dans tout ça ?

La clé n° 1 de l’efficacité

Eh bien s’il n’y avait qu’une seule chose a retenir ce serait celle-ci : améliorer l’efficacité de votre mémoire commence par éviter comme la peste, les distractions et les interruptions parce qu’elle entraînent toujours un changement d’univers mental, et donc une remise à zéro de votre mémoire locale.

Notez d’ailleurs que, dans les expériences de laboratoire on nomme « distracteurs » les tâches intermédiaires dont on étudie l’effet. Par exemple, si on vous fait faire une multiplication, même simple, au milieu d’une tâche de mémorisation, vous aurez de moins bon résultats que celui qui n’aura pas été « distrait » par cette multiplication.

On constate la même chose avec des bruits ambiants, des discussions à portée d’oreille, de la musique etc. D’où les conseils (justifiés…) de privilégier les environnements de travails ne favorisant pas les distractions. Il faut se faire à l’idée qu’il est nécessaire être attentif et concentré pour être efficace.

Oui mais… Vous constaterez certainement une baisse de concentration au bout d’un certain temps…

La clé n° 2 de l’efficacité

La baisse de concentration touche tout le monde à des degrés divers. C’est pourquoi on conseille souvent 5 minutes de pause au bout de 50 minutes de travail et 15 ou 20 minutes de pause au bout de 3 heures.

A vrai dire cela dépend tout autant de la nature de la tâche, de l’âge ou des capacités des personnes. Mais dans tous les cas, faire une pause est bel et bien une interruption. Il semblerait que votre mémoire en ait besoin.

En effet, la concentration continue a des limites. Elle fatigue! Le cerveau fatigue, accumule des déchets. L’interruption devient nécessaire pour nettoyer tout ça. Vous avez alors besoin d’eau et d’oxygène. Boire un demi verre d’eau, vous dégourdir les jambes, faire quelques exercices respiratoires sont des recommandations tout à fait adaptées en pareil cas.

Non seulement vous ne pourrez pas éviter la remise à zéro de votre mémoire à cette occasion mais elle est souhaitable. Il en est ainsi après chaque « tranche » de concentration. Sinon, vous « décrocheriez » de toute façon. De plus, il semblerait que les pratiquants volontaires et systématiques de pauses calibrées, parviennent plus rapidement que les autres à se remettre dans le bain en fin de pause.

Autrement dit, les interruptions voulues pour remettre votre organisme en état ne semblent pas constituer un changement d’univers. Et vos chaînes neuronales semblent rester sous tension prêtes pour un redémarrage rapide…

Et vous?

Est-ce vrai pour vous ? Laissez-moi un commentaire pour partager votre expérience, merci !