Le Club Memori
Pour ceux qui veulent comprendre, maintenir et améliorer leur mémoire.
Vulgarisation scientifique, méthodes, trucs et astuces pour bien mémoriser.

Vous avez probablement déjà expérimenté l’impression de déjà-vu. Vous savez, ce sentiment si étrange : celui d’avoir déjà vu un endroit où vous venez pour la première fois ; à moins que ce ne soit celui d’avoir déjà vécu à l’identique une expérience pourtant nouvelle ; ou bien l’impression d’avoir déjà rencontré une personne pourtant inconnue ; ou encore l’impression que ce qu’il se passe en ce moment est parfaitement prévisible.

Vous êtes alors persuadé de savoir exactement ce qu’il va se passer, ce qui va être dit etc. Par exemple vous êtes à Pise et vous arrivez devant la fameuse tour penchée. Immédiatement vous êtes troublé. Mais vous êtes déjà venu ici ! Mais non, ce n’est pas possible, c’est même la première fois que vous venez en Italie… Pourtant cette tour, ce bâtiment à coté, vous avez bel et bien l’impression de les connaître… Votre cerveau vous jouerait-il des tours ?

La situation est bizarre, cela vous fait une drôle d’impression. Vous sentez qu’il se passe quelque chose de vraiment étrange. Deux enfants chahutent et vous croyez savoir ce qu’il va se passer. L’un d’eux glisse et s’étale par terre. Il pleure bruyamment. Vous avez déjà vécu cette scène, vous vous en souvenez très bien. D’ailleurs vous saviez que cela allait se passer. Vous aviez cela en mémoire…

Mais enfin, comment est-ce possible ? vous n’étiez encore jamais venu ici ! Comment pourriez-vous avoir en mémoire un événement qui n’a pas d’existence dans le passé ? Pourtant ce n’est pas une impression fugace. Cette sensation d’être déjà venu ici persiste un bon bout de temps. Mais votre impression se heurte à votre esprit rationnel qui vous dit qu’il est impossible que vous ayez déjà vécu cela.

Ce que vous ressentez alors n’a rien à voir avec, par exemple, l’impression d’avoir déjà vu un film même si il vous faut 10 minutes de visionnage pour en acquérir la certitude… Le sentiment de réalité est alors différent. Vous ne ressentez pas alors ce flottement temporel et ce sentiment d’étrangeté si particulier.

Hum… voyons ça.

Article révisé le 21 mai 2022

Petite histoire du déjà-vu.

Le phénomène du déjà-vu est connu depuis l’Antiquité grecque. Platon y voyait des réminiscences de nos vies antérieures. Pythagore un effet de la métempsychose, ce qui me semble la même chose. Les stoïciens y voyaient l’effet d’un « éternel retour » des choses. Quasiment seul contre tous, Aristote, plaidait pour ce que nous appellerions aujourd’hui un trouble psychique temporaire.

Plus tard, dans la chrétienté, Saint Augustin ne voyait pas ces hypothèses d’un très bon œil. Ne serait-ce pas plutôt le Malin qui vous met en tête ces idées de vies antérieures ? Il ne semble pas qu’il ait été beaucoup entendu. En tout cas, plus près de nous, la littérature, la philosophie, s’en sont donné à cœur joie. Le déjà-vu a été à la mode dans les milieux occultistes, avant-gardiste ou dans les salons les plus courus au 19ème siècle.

Sous l’appellation de « fausse reconnaissance » ou de « fausse mémoire », l’impression de déjà-vu a alors fait l’objet de nombreux articles de « psys » ou de médecins. Ils peuvent paraître désuets aujourd’hui. . Maïs je parle d’une époque qui n’avait pas les connaissances scientifiques sur la mémoire et le cerveau que nous avons maintenant.

Aujourd’hui, le sujet est moins rebattu. Mais il intrigue toujours… Il fascine, même, parfois. C’est que l’impression de déjà-vu s’accompagne d’une sorte de malaise. Au point même, parfois, de donner l’impression de quelque chose de surnaturel. Serait-ce le cas ?

C’est vrai que ce vécu engendre une impression pour le moins bizarre. Ce qui est certain, c’est que dans le déjà-vu, vous ressentez comme une sorte de flottement du temps. Etes-vous dans l’ici et maintenant ? Etes-vous retourné dans le passé ? Vous flottez entre les deux. Étonnement, incrédulité, vague inquiétude… Vous avez la nette impression qu’il se passe quelque chose d’anormal. Alors…

Réalité ou illusion ?

Des enquêtes auprès du grand public montrent qu’au moins une personne sur deux a été confrontée au moins une fois à l’impression de déjà-vu. Certaines études donnent des chiffres supérieurs à 70 % de la population. Ce n’est donc pas un phénomène isolé. Il méritait d’être étudié et des dizaines d’hypothèses ont été formulées.

En gros il y en a de deux sortes. Celles qui militent pour une réalité ; autrement dit oui, ce n’est pas qu’une impression, vous avez vraiment déjà vu ou vécu cette situation. Dans ce cas, le souvenir est ancien, il n’en reste plus qu’une vague trace, c’est pourquoi vous ressentez une impression étrange.

Et celles qui penchent pour l’absence de réalité ; autrement dit non, il n’y a aucun souvenir de ce genre dans votre mémoire, vous êtes victime d’une illusion. Dans ce cas c’est un phénomène neurologique ou psychologique. Ces hypothèses impliquent toutes le fonctionnement du cerveau.

La vérité oblige à dire que les premières n’ont pas de fondement scientifique reconnu. Ce sont des explications de type paranormal. Je n’ai pas d’a priori négatif contre elles, mais je n’ai trouvé aucune étude sur la question. Ces hypothèses souffrent de l’absence d’un début de preuve. Les secondes sont émises par des spécialistes du cerveau, des psychologues, des neurologues, des chercheurs. Elles avancent des hypothèses fondés sur des données scientifiques.

Ce sont de ces dernières que je vais vous entretenir. Mais, pour autant, rien n’est encore absolument certain. L’impression de déjà-vu n’a pas encore d’explication universellement reconnue…

Quelques hypothèses

* Le déjà-vu serait un faux souvenir

Le faux souvenir survient au moment de la reconstitution du souvenir. Rappelez-vous qu’en mémoire, un souvenir est toujours stocké en pièces détachées. Le lieu, la date, l’environnent, les sons, le sens, les impressions, l’émotion du moment etc., ont chacun leur aire de stockage. La remémoration est en fait une reconstruction à partir de tous ces éléments.

Néanmoins, beaucoup d’entre d’eux ont des faux jumeaux : d’autres éléments similaires mais pas identiques.

Par exemple, dans le souvenir d’une invitation chez des amis il y a une musique d’ambiance. Mais vous avez aussi en mémoire d’autres musiques d’ambiances entendues à d’autres moments chez eux. Et d’autres entendues ailleurs, y compris la même, mais chez d’autres personnes.

Lorsque la remémoration vient chercher la pièce détachée « musique d’ambiance » il arrive qu’elle ne prenne pas la bonne. Elle prend une pièce détachée similaire… Pourquoi ? Pour diverses raisons. Peut-être êtes-vous fatigué au moment de la remémoration. Ou pressé. Ou stressé. Les deux pièces détachées sont quasiment identiques. Elles se rapportent à deux situations identiques. Votre cerveau n’est pas en forme, etc.

Bref, vous êtes mûr pour un faux souvenir, surtout si vous avez des pièces détachées très ressemblantes. Ainsi vous prétendez avoir entendu la danse du feu de Manuel de Falla chez vos amis X alors que c’était chez vos amis Y. Mais il y avait les mêmes participants. C’était à quelques jours de distance, la météo était identique…

La sensation étrange que vous ressentez alors pourrait venir d’une perception subliminale de l’erreur de casting. Une partie de vous sait que ce n’est pas ça… d’où l’impression de bizarrerie, le malaise. Le malaise ? Non, je n’y croit pas. L’impression de déjà-vu s’accompagne effectivement d’un certain malaise. Alors que « l’erreur de casting » dans la reconstitution du souvenir crée plutôt de l’incrédulité. Vous êtes certain de votre souvenir alors qu’il est faux.

* Il viendrait de la familiarité avec des éléments de la situation

L’endroit que vous visitez peut avoir des points communs avec d’autres endroits réellement déjà-vus. Par exemple, ce moulin en aval duquel la rivière fait un coude. Vous avez déjà en mémoire un autre moulin dans une situation similaire. La roue couinait un peu dans les deux cas. Une femme en rouge se tenait à l’entrée dans les deux cas… Vos deux perceptions de la situation sont très proches. Il se peut aussi que vos impressions de moment, votre humeur soit proches de celles que vous avez mis en mémoire avec le moulin précédent.

Certes, il se pourrait très bien que vous vous disiez seulement « tiens, c’est drôle, c’est pareil qu’au moulin xxx ». Mais il se peut aussi que le moulin xxx ne fasse plus partie de vos souvenirs conscients. Il en reste une trace toutefois, activée par la ressemblance des deux situations. Du coup vous avez deux chaînes d’informations qui se superposent, celle du vrai souvenir (mais inconscient) et la perception de la réalité du moment (consciente).

Et vous voilà avec l’impression étrange d’être déjà venu là. Sans trop y croire cependant. Le sentiment d’étrangeté n’est pas vraiment net. Il existe tout de même en raison de la discordance entre le souvenir en mémoire et son attribution au moment présent. Vous n’êtes pas conscient de cette substitution mais la discordance crée, cette drôle d’impression, ce sentiment d’étrangeté.

Cette hypothèse est très proche de celle du faux souvenir. Les deux incriminent un bug de mémoire. Dans le second cas toutefois, c’est plus qu’une erreur sur la pièce détachée. C’est la situation entière qui semble calquée sur un souvenir passé. Ce qui fait que vous n’avez pas de certitude comme dans le cas précédent. Est-ce vraiment une impression de déjà-vu au sens fort décrit par la littérature et les études ?

* Le déjà-vu serait produit par la familiarité avec un indice de récupération

Un indice de récupération est un élément que vous connaissez bien et qui vous fait penser à quelque chose que vous auriez du mal à retrouver sans lui.

Par exemple le sac de course que vous avez mis la veille sur la table du petit déjeuner. Il vous fera penser le lendemain matin de commencer la journée par les courses. Ou bien l’image mentale de Monsieur Lefort en train de soulever des haltères; une image que vous avez construite autrefois pour ne plus oublier son nom. Quand vous le rencontrez, l’image vous faisait tout de suite penser à son nom : Lefort.

Il existe des indices de récupération de toutes natures. C’est un facilitateur de première force pour retrouver quelque chose en mémoire. Le hasard peut faire que vous rencontriez dans la réalité quelque chose rappelant un de vos indices. Ainsi, vous pourriez vous trouver un jour dans une salle de sport face à un athlète aux haltères. Cette vision pourrait simplement réactiver l’image de Monsieur Lefort en athlète. Vous en seriez alors conscient. Et vous vous diriez « tiens ça faisait longtemps que je n’avais pas pensé à lui… ».

Mais si vous avez fait cette image il y a vraiment très longtemps et si vous avez complètement oublié ce Mr Lefort, la situation est différente. Vous ne vous rappellerez pas consciemment de ce monsieur. Ni le fait que vous vous étiez fabriqué un indice de récupération. Mais il en reste des traces, même si elles sont inconscientes. Ces perceptions subliminales pourraient être être à l’origine d’une impression de déjà-vu. Vous auriez alors l’impression d’être déjà venu dans cette salle…

Cette hypothèse sera difficile à confirmer ou à infirmer. Il faudrait réussir à mettre en évidence des traces mnésiques inconscientes anciennes. Mais, après l’expérience de la salle de sport, comment les distinguer des traces laissées par celle-ci ?

* Il proviendrait d’une décharge épileptoïde

Cette hypothèse se fonde sur le fait que les épileptiques affichent un taux d’impression de déjà-vu très au-dessus de la moyenne. Plusieurs fois par mois, voire plusieurs fois par semaine, c’est coutumier chez eux.

On sait que l’épilepsie perturbe la mémoire. Les décharges électriques massives qui envahissent le cerveau pendant la crise perturbent l’organisation des souvenirs. Une hypothèse est qu’elles perturberaient aussi la temporalité subjective.

Explication: nous avons tous une ligne de temps autobiographique qui nous permet de classer nos vécus par ordre chronologique.

Il se pourrait alors que sous l’effet des décharges, l’organisation chronologique soit perturbé. le vécu du moment présent pourrait se retrouver inscrit par erreur dans le passé sur la ligne de temps. En même temps, vous savez que vous êtes dans le moment présent. Alors, ce dernier est perçu à la fois comme déjà-vu et comme actuel. D’où cette sensation étrange de flotter dans le temps.

Mais vous n’êtes pas épileptique. Moi non plus. Toutefois nous pouvons très bien avoir des décharges épileptoïdes à bas bruit dans certaines circonstances : fatigue, coup de chaud, stress, lumière stroboscopique… Et, justement, il se trouve que la fatigue est assez souvent présente lors des sentiments de déjà-vu. Toutefois, il semble peu probable que la fatigue seule puisse les provoquer.

Mais une mini décharge neuronale synchrone pourrait suffire à perturber votre ligne de temps autobiographique. C’est ce qui aurait pu se produire quand vous êtes arrivé en vue de la tour de Pise… Du coup la ligne de temps de votre mémoire est perturbée. Vos sensations, vos perceptions du moment se retrouvent rangées dans le passé de votre ligne de temps. Elles devient à la fois présentes et passées. Cette incompatibilité rationnelle induit chez vous une étrange sensation, une impression de déjà-vu bizarre.

C’est peut-être une hypothèse à prendre au sérieux.

* Le déjà-vu serait produit par la difficulté à discriminer la familiarité de la réalité

Il y a quelques années, des chercheurs de l’Université de Saint-Andrew (en Ecosse) avaient réussi à susciter des phénomènes de déjà-vu chez une vingtaine de personne au moment de leur faire passer une IRM cérébrale.

Un exploit ?

A vrai dire ils ont plutôt simulé une impression de déjà vu. Pour cela ils ont utilisé une technique bien connue pour susciter des faux souvenirs. Car, oui, il est assez facile de vous fabriquer des faux souvenirs… En l’occurrence la méthode est plutôt soft, on est encore loin de Big Brother.

Par exemple, je vous montre rapidement une liste de noms comme « aubergine, carotte, haricot, pomme de terre, navet, endive, mâche » etc. Je vous demande ensuite si il y a un de ces mot qui commence par L. Vous vérifiez vos perceptions et vous concluez que non.

Ensuite, je vous demande si vous avez vu dans la liste le mot « légumes ». Vous savez bien que non puisque ça commence par la lettre L. Et pourtant vous ne pouvez pas vous empêcher de penser que vous l’avez peut-être déjà vu dans la liste. Vous n’êtes plus très sûr de rien…

La raison est que tous les mots de la liste sont des légumes. Le mot « légume » est donc quasiment sous-entendu pour tous les éléments de liste. D’où cette impression de déjà-vu.

L’intérêt de l’expérience, c’est qu’elle est a été faite sous IRM cérébrale. Celle-ci a montré que l’hippocampe, qui est la porte d’entrée des souvenirs dans le cerveau, était inactivé lors de la sensation de déjà-vu. En revanche des zones se sont activées dans le lobe frontal. Ces zones sont ordinairement dévolues à la résolution des conflits et à la prise de décision.

L’interprétation des chercheurs… et la mienne

Le cerveau cherche à résoudre un conflit entre la réalité qu’il connaît (aucun mot en L) et la sensation que le mot légume est présent. Le déjà-vu serait donc un produit conscient du processus de résolution de la contradiction. Un signal d’alerte en quelque sorte, qui vous dirait « Attention, ce n’est pas vrai », le cerveau ayant détecté l’erreur. C’est l’hypothèse des chercheurs.

Je ne suis pas très fan de leurs conclusions. Si votre cerveau a bien démêlé que, malgré la familiarité, le déjà-vu est faux, pourquoi n’en êtes-vous pas clairement conscient ? Au lieu de quoi vous avez ce sentiment plein d’étrangeté que oui ça pourrait bien être vrai tout en sachant que non…

Et si, en fin de compte, c’était plutôt le signe que le cerveau n’est pas parvenu à démêler clairement le vrai du faux ? Ce serait plus cohérent avec l’étrangeté ressentie. Car ce sentiment persiste assez longtemps.

Quoi qu’il en soit, dans le cadre de cette expérience, on voit bien que l’hippocampe n’est pas sollicité. Donc, le processus neurologique n’est pas allé chercher en mémoire le souvenir d’une situation comparable ancienne. Toute hypothèse fondée sur des souvenirs serait donc hors jeu.

Minute ! Cela est vrai seulement dans le cadre de cette expérience de simulation… Dans le cadre d’un déjà-vu spontané, classique, cela ne prouve rien. On ne sait toujours pas comment cela se passe dans nos cerveaux.

Un autre fait à noter que les expérimentateurs de Saint Andrew ne rapportent pas de sensation d’étrangeté chez les cobayes. Ce qui pourrait laisser penser qu’elle n’apparaitrait que lorsqu’un bug de mémoire existe. Ce qui n’est pas le cas dans cette étude.

L’aspect psychologique du déjà-vu

En tant que psychologue, je m’intéresse évidemment à cet aspect de choses. Toutefois, ce n’est pas un psychologue mais un philosophe français, Emile Boirac, qui a inventé l’expression « sensation de déjà-vu ». D’abord dans la Revue philosophique puis dans son livre L’Avenir des sciences psychiques.

Petite anecdote, cette expression a tellement eu de succès qu’elle est devenue un terme international. Ainsi, un anglophone vous parlera aujourd’hui de « sense of déjà-vu » ! En fait, presque toutes les langues ont adopté le terme « déjà-vu » tel quel. Bien qu’en fait ce soit parfois un déjà-éprouvé, un déjà-entendu ou un déjà-visité !

Bien que les causes paraissent grandement neurologiques, le déjà-vu est généralement vécu assez intensément comme un phénomène psychologique. Cela se comprend car c’est finalement une ’expérience très intime. Elle n’appartient qu’à vous. Vous auriez bien du mal d’ailleurs à la partager avec quelqu’un qui n’a jamais connu cela. Pour les psychologues, cependant, c’est plutôt le versant psychologique d’un phénomène cognitif.

Freud s’y est intéressé sans trop approfondir la question. Young rapporte avoir éprouvé ce sentiment en croisant un vieillard au Kenya. Mais il ne formule pas vraiment d’hypothèse. Des psychologues ont suggéré une question de familiarité entre le ressenti ou l’émotion du moment et un ressenti ancien de nature très proche. Le sentiment de familiarité émotionnel serait transféré à l’ensemble de la situation.

D’autres encore pensent à une suspension momentanée de l’attention au présent en raison d’un souvenir ancien évoqué par la situation du moment. Lorsque l’attention se reporte sur le présent, sa perception se superposerait à la perception du souvenir.

Bref, on voit tout cela intéresse grandement les psychologues. Les psychiatres aussi, et eux aussi ont leurs hypothèses… Et les neurologues… D’où un foisonnement d’explications par les uns et les autres… Je ne les ai pas toutes abordée ici. Je n’ai conservé que les plus plausibles mais il faut savoir que les recherches n’ont pas encore abouti à un consensus. Il est très possible, en fin de compte, que la cause du déjà-vu soit multifactorielle. Il pourrait y avoir des causes psychologiques, neurologiques, physiologiques… Rien n’est vraiment sûr. Vous trouverez d’autres hypothèses dans cet article de Wikipédia

La question restant ouverte, des hypothèses plus exotiques ont été proposées… Par exemple, le souvenir venu d’une vie antérieure ou d’un univers parallèle. En attendant que la science tranche, toues ces hypothèses sont sur les rangs….

Qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà expérimenté le sentiment de déjà-vu ou de déjà visité ? Moi oui. Vous pouvez me faire part de vos expériences. Je serai ravi de vous partager les miennes.