Le Club Memori
Pour ceux qui veulent comprendre, maintenir et améliorer leur mémoire.
Vulgarisation scientifique, méthodes, trucs et astuces pour bien mémoriser.

LA MÉMOIRE EN PRATIQUE

Pourquoi vous souvenir des noms ?

Aujourd’hui, j’aimerais vous poser une question.

Quel effet ça vous fait quand on ne se rappelle pas de votre nom ? Ou si on vous confond avec une autre personne ?

Evidemment, ça ne vous plait pas. Et ça ne me plait pas non plus. Psychologiquement, c’est comme si vous ne comptez pas beaucoup pour l’autre. Il ne vous prête pas vraiment attention. Peut-être que vous ne l’intéressez pas et qu’il vous le fait savoir en oubliant votre nom. Ou en l’écorchant. Ou bien encore, en vous donnant le nom de quelqu’un d’autre. Bref c’est un peu mortifiant.

Inversement, et si c’est vous qui ne vous rappelez pas du nom de vos interlocuteurs ? Alors, vous vous doutez bien que vous n’allez pas les prédisposer favorablement à votre égard…

La conclusion, c’est que se souvenir du nom des gens a plus d’importance que vous le l’imaginez pour la qualité de vos relations.

Pourquoi le nom est-il si important ?

C’est votre identité. C’est vous et pas quelqu’un d’autre. Et, bien sûr, c’est pareil pour votre interlocuteur. En le nommant vous l’atteignez lui dans sa totalité. Il se sent reconnu.

A vrai dire, avec les gens que nous connaissons très bien nous n’y faisons même pas attention. Mais, avec les autres c’est différent. Si vous vous trompez dans leur nom, la connexion n’est pas bonne. Alors, avec certaines personnes susceptibles, vous risquez même un rejet de connexion.

Or, d’après mon expérience, plus quelqu’un se juge important et plus il est susceptible. C’est embêtant…

Donc, si cette personne est importante pour vous, ou si vous avez une requête à lui faire par exemple, mieux vaut rechercher systématiquement la meilleure connexion avec elle..Mais, petit bémol, pouvez-vous savoir d’avance qui aura un jour de l’importance pour vous?

Les premières secondes comptent…

C’est maintenant bien connu. Mais il y a encore des gens qui ne s’en rendent pas compte. J’espère que ce n’est pas votre cas. Vraiment, ayez à l’esprit que, lors d’une première rencontre, les premières secondes, la première minute, peuvent marquer durablement.

Vous n’avez pas toujours droit à une session de rattrapage.

Certes, si la rencontre a été brève, entre deux portes, c’est quand même possible. Dans ce cas, ça ne porte pas trop à conséquence. Cela, parce que le vrai commencement de la relation, ce sera alors la deuxième fois. C’est donc à cette occasion que les premières secondes vont compter. Disons que ce sont les premières secondes de la première vraie rencontre qui sont cruciales.

Et finalement, qu’y a-t-il de mieux que d’occuper ces premières secondes en nommant la personne ? « Bonjour Monsieur Martinez, on s’est rencontré il y trois mois, juste avant la conférence de Dubois-Laval. Je suis Albert Duranton, nous avions parlé de xxx et… ».

Si vous êtes capable d’appeler par son nom quelqu’un avec qui vous aviez parlé seulement 2 minutes il y a 3 mois, vous créez une situation très particulière.

D’abord, vous étonnez car ce talent est rare. Ensuite, vous créez une connexion autour d’un événement vécu l’un et l’autre. Résultat vous avez capté son attention.

De plus, si vous prenez la peine de vous nommer, vous lui épargnez d’avoir à se demander qui vous êtes. Sans s’en rendre compte il vous en est reconnaissant. Car il y a fort à parier qu’il ne le savait plus. et n’oubliez pas que rares sont les gens qui se rappellent des noms.

Vous avez créé une curiosité, un intérêt. Du coup votre interlocuteur est en attente. Il est curieux de la suite. Il est donc dans une disposition favorable à votre égard.

Qu’avez-vous à gagner à mémoriser les noms?

Assez souvent beaucoup.

► C’est déjà vrai dans la vie personnelle où ce talent facilite le contact et génère des relations amicales. Tout en éliminant votre sentiment de gêne quand vous reconnaissez quelqu’un mais sans retrouver son nom.

Même en famille…Combien ai-je vu de personnes désolées de confondre des cousins rarement rencontrés ou confondre le nom de leurs petits-enfants… Dans ce cas, le bénéfice de savoir mémoriser les noms est psychologique. Le résultat c’est que vous serez plus « zen », plus détendu. Vous ne vous demanderez plus si une sournoise maladie neurologique vous ronge les neurones…

► Et c’est encore plus vrai dans la vie professionnelle. Surtout quand vous espérez que les contacts puissent déboucher sur un contrat, une embauche, un partenariat commercial etc. Sauf que, je l’évoquais plus haut; dans la vie professionnelle on ne sait jamais quand une relation se révélera bénéfique.

Evidemment, créer une attente positive à votre égard ne vous dispense pas de démontrer ensuite votre excellence. Ceci étant dit,  mieux vaut soigner votre relation aux autres dès le début. Ça ne fait pas tout mais ça aide !

La preuve est là…

Il se trouve que la profession la plus représentée dans mes séminaires Memori pour les pros est celle de commercial. C’est-à-dire une profession dans laquelle le pouvoir de persuader est vital. Et bien sûr, cela se traduit en commissions.

Aussi, tous s’entendent à dire que bénéficier dès le départ d’un préjugé positif favorise les affaires. Evidemment, je les crois sur parole. Leur chiffre d’affaires en dépend. Et, dans une équipe de commerciaux, la hiérarchie des chiffres d’affaires suit celle des capacités relationnelles.

Bon, d’accord, vous n’êtes pas forcément commercial. Si je vous donne cet exemple c’est parce que cette profession peut chiffrer l’avantage à mémoriser les noms (et ce qui va avec).

C’est ce que j’appelle la preuve par les commerciaux.

Cela dit, même pour eux, les bénéfices ne sont pas que financiers. Avoir une bonne mémoire des noms est aussi très agréable. Vous êtes alors apprécié, recherché. Vous marquez les esprits et on se souvient de vous. Alors, c’est pas mal, non ?

Si ça vous intéresse vraiment, j’entre un peu dans les détails maintenant. …

Mémoriser les noms est un talent rare

Plusieurs études le montrent. Selon la dernière que j’ai eu sous les yeux, la plupart des gens ayant rencontré quelqu’un sont capables de se rappeler son métier quand ils le rencontrent à nouveau. Mais seulement 30 % d’entre eux se rappellent son nom ou son prénom.

Et ce chiffre diminue au fur et à mesure que le temps passe. L’étude ne dit pas ce qu’il en reste, à la fin.

A l’évidence, si vous mémorisez le nom des gens vous faites partie d’une minorité. Autrement dit, vous êtes privilégié dans la relation aux autres. Même s’ils ne savent pas pourquoi ils vous apprécieront toujours plus que les autres.

Dans les groupes dont j’ai eu à m’occuper en présentiel, la mémorisation des noms est toujours arrivée en tête des capacités que les stagiaires voulaient acquérir.

Bien sûr, j’ai dû me pencher sérieusement sur la question.

A vrai dire, il m’a fallu du temps pour comprendre pourquoi on retient certains noms et pas d’autres. Pourquoi certaines personnes ne les retiennent presque jamais alors que d’autres les retiennent toujours…

Finalement, l’étude fine des processus en cause dans la mémorisation des noms m’a convaincu d’une chose : le problème majeur c’est que les noms sont arbitraires. Pourquoi vous nommez-vous Lagrange, Aït Adi, Smirnov, Leguignon, Robert ou Craspet ?

Certes, le vocabulaire usuel est tout aussi arbitraire. Pourquoi le mot table désigne-t-il ce truc à 4 pieds sous laquelle je mets les miens pour déjeuner ? Oui, pourquoi ? Les linguistes vous expliqueront comment ce vocable a évolué dans le temps pour arriver au mot table aujourd’hui. Mais pour vous et moi, ça reste arbitraire.

Vous avez mémorisé des milliers de noms communs

Même si les mots ont une histoire, vous avez quand même appris un vocabulaire composés de mots arbitraires pour désigner les choses. Et vous ne vous êtes pas trop mal débrouillé. Vous connaissez certainement des milliers de mots. Peut-être même des dizaines de milliers, sans vous en rendre compte.

Mais je vous mets bien au défi de retenir des milliers de noms propres !

C’est qu’il y a une très grande différence entre les noms communs et les noms propres.

D’abord vous avez appris les premiers très tôt et progressivement. A une période de votre vie où vos processus d’apprentissage fonctionnaient à plein temps. Vous vous êtes constitué un capital de mots.

Mais, surtout, leur coté arbitraire est compensé par les interactions que les mots ont entre eux. En effet vous faites des phrases avec. Vous communiquez. Et vous en utilisez un paquet tous les jours. Du coup chaque mot est en relation avec des tas d’autres.

Ce qui donne à chacun d’autant plus de sens et des tas d’indices de rappel

Hélas, rien de tel avec les noms propres. Ils ne communiquent pas entre eux. Vous n’allez pas faire des phrases avec eux…En fait, sauf cas particulier, ils ont un déficit de sens.

Et puis, ce n’est pas tout. Le problème du nom propre c’est de l’attribuer à une personne plutôt qu’à une autre. Comment faire pour que le visage de telle personne que vous croisez dans la rue vous évoque aussitôt son nom ? Et pas celui de quelqu’un d’autre ?

Qu’est-ce qui pourrait favoriser le rappel du nom rien qu’en voyant la personne ? Il m’a fallu des mois de lectures et d’expériences pour identifier les facteurs favorisant et défavorisant.

Une étude sur la mémoire des noms

Quels sont les résultats de cette étude ?

En résumé ; il existe une corrélation entre la mémorisation des noms et :

  • Le goût des autres, de la communication, de la discussion
  • La curiosité, le fait de se poser des questions à leur sujet
  • La répétition précoce de leur nom
  • La récolte d’indices de rappel spécifiques à leur sujet.
  • L’existence d’information sortant de l’ordinaire

Qu’est-ce qu’on pouvait bien faire avec ça ?

A priori une séquence logique à suivre à chaque rencontre. Eh bien, c’est ce que j’ai expérimenté avec les participants de mes stages et séminaires.

Ensuite je « n’avais plus qu’à » mettre ça en musique. Enfin sur le papier… En fait, il a fallu encore expérimenter et vérifier jusqu’à trouver la bonne séquence à utiliser.

C’est comme ça que j’ai fini par sortir la méthode CIRIL. Testée et validée en présentiel, c’est du solide. Grand merci à mes stagiaires pour leur collaboration.

Le résultat c’est que, même si vous ne vous croyez pas doué pour mémoriser les noms, vous allez quand même y arriver. En suivant seulement les 5 étapes de CIRIL mais en les suivant toutes.

Rassurez-vous, rien de compliqué en fait car ces 5 étapes s’enchaînent naturellement.

Nous y voilà:

Comment mémoriser les noms et les prénoms
avec la méthode CIRIL ?

Ce qui suit est une présentation du mémento « Comment retenir le nom de vos interlocuteurs et impacter durablement leur esprit avec la méthode CIRIL».

L’édition papier devrait voir le jour prochainement sur Amazon et, bien sûr, elle ne pourra pas être gratuite. Mais je donne gratuitement la version PDF à mes abonnés. (L’inscription se fait dans le formulaire bleu en haut à droite). Ou en bas sous l’article. Encore un formulaire bleu…

En résumé, CIRIL signifie ceci :

C comme Communiquez
I comme Interrogez-vous consciemment
R comme Répétez raisonnablement
I comme Indices
L comme… Légende.

Retenez bien ce dernier point, c’est le plus important.

Oui, je vois que ça vous laisse perplexe… Voici quelques explications.

5 étapes à suivre…

Première étape: la communication.

C’est très important. Très. Vraiment. Si vous n’aimez pas communiquer vous ne pouvez pas vous intéresser aux gens. Si vous ne vous intéressez pas aux gens vous ne pouvez pas mémoriser à leur sujet. Notamment leurs noms. C’est aussi bête que ça.

Deuxième étape: l’interrogation consciente.

Quand vous rencontrez quelqu’un, interrogez-vous consciemment. Qui est-ce, que fait-il, comment s’appelle-t-il ?

Pourquoi ? Parce qu’en faisant cela, vous vous mettez en mode… interrogatif. Vous créez de l’attention. Et surtout votre cerveau attend une réponse. Du coup, lorsque la réponse arrive elle est mieux enregistrée.

Troisième étape:  la répétition raisonnée.

Absolument toutes les expériences scientifiques montrent que la répétition est nécessaire à la mémorisation. Vous n’y couperez pas, c’est impossible. Et si on vous dit le contraire, préparez-vous à découvrir une escroquerie… Surtout si on vous propose une méthode payante pour apprendre en dormant…

Il va donc vous falloir trouver un moyen de répéter le nom de votre interlocuteur sans le gêner. Je vous explique dans le mémento ce qu’est la répétition raisonnée et comment la pratiquer sans être lourd.

Quatrième étape la récolte des indices.

C’est peu connu mais la mémoire fonctionne toujours mieux quand on lui fournit des indices de rappel. Il n’y a pas besoin de beaucoup d’indices du moment qu’ils sont spécifiques.En fait eus ou bons indices suffisent.

Je vous explique ce que c’est et comment faire. C’est une technique qui ne présente pas de difficulté particulière. Il faut simplement le faire et ça fonctionne.

Cinquième étape: la légende.

Elle vient booster les quatre précédentes. Qu’est-ce que c’est ?. Non pas la légende au sens de la légende d’une photo. Non, la légende au sens d’un récit fabuleux.  Mais ce qui est fabuleux surtout, c’est  que ça multiplie l’efficacité des étapes précédentes.

Et pourtant, là non plus, rien de bien compliqué. A vrai dire, c’est même la partie la plus ludique de la méthode. Mais c’est celle qui fait fonctionner tout le reste. Je vous explique évidemment tout ça et je vous donne le mode d’emploi détaillé. Ensuite, ès que vous aurez pris le coup, vous allez faire ça comme vous respirez.

La légende c’est vraiment le top du système.

Pour vous, un exemplaire gratuit de ce mémento « mémoire »

« Comment retenir facilement le nom de vos interlocuteurs et marquer durablement leur esprit » va donner lieu à une version papier chez Amazon et sera aussi édité en livre numérique. Sous ces formats, ça ne pourra pas être gratuit.

Malgré tout je vous en propose gracieusement une version PDF. En contrepartie, je vous demande juste de la garder pour vous. Pour ne pas faire concurrence concurrence avec les versions payantes. Merci.

Prenez cela pour ce que c’est: juste un privilège qui vous est réservé entant qu’abonné. [mise à jour du 01 décembre 2018: A ce jour c’est toujours valable et gratuit pour vous, mais cette offre gratuite sera bientôt retirée et remplacée par une autre ]

Maintenant, si vous voulez bien, j’aimerais que vous reveniez me dire ce que vous en pensez en commentaire sous cet article. Non, ça n’est pas une obligation, bien sûr. Mais ça me ferait plaisir.

Pour obtenir votre exemplaire gratuit c’est très simple: abonnez-vous dans le formulaire bleu qui se trouve ci-dessous (et en haut de la page à droite, c’est pareil). Si vous vous êtes déjà inscrit dans le formulaire « popup », il est inutile de recommencer, c’est pareil aussi.

Après la confirmation antispam de votre émail, vous recevrez le lien de téléchargement.

Vous serez aussi averti par la suite de la parution des nouveaux articles. J’en publie en moyenne 2 ou 3 par mois.Donc vraiment aucun risque de vous retrouver nopé sous les émails. Si ça vous parait trop vous pourrez vous désabonner d’un simple clic en bas de l’émail reçu.

Abonnez-vous ci-dessous et bienvenue au club.

PS: si vous avez une liseuse, je peux vous donner aussi la version ePub. Envoyez-moi un émail pour me la demander. C’est gratuit. La version Kindle suivra plus tard.