Le Club Memori
Pour ceux qui veulent comprendre, maintenir et améliorer leur mémoire.
Vulgarisation scientifique, méthodes, trucs et astuces pour bien mémoriser.

Une bonne mémoire ne suffit pas pour retenir vos lectures. Le présent article va donc vous montrer comment lire et mémoriser facilement ce que vous lisez; qu’il s’agisse de vos cours, de romans, d’essais ou de documents professionnels.

Mise à jour du 13 décembre 2022

Auriez-vous vraiment besoin d’apprendre à… lire ?

Evidemment, ce qui suit s’adresse essentiellement à ceux qui lisent ET doivent mémoriser ce qu’ils ont lu. Ce n’est pas toujours le but recherché. Si vous « consommez » un roman pour passer le temps dans le train ou le métro, vous ne cherchez peut-être pas à le mémoriser. Aucun apprentissage particulier à prévoir…

En revanche, c’est différent pour un élève ou un étudiant, mais aussi pour beaucoup de professionnels. Un chef d’entreprise a tout intérêt à retenir ce qu’il lit sur l’évolution de son marché. Un chercheur doit avoir en mémoire les résultats de ses collègues lointains. Un avocat doit avoir une bonne mémoire des jugements déjà rendus dans des cas similaires à celui qu’il défend. Etc. Savoir retenir ce qu’on lit est ici un véritable enjeu.

Mais peut-être vous situez-vous dans un entre-deux: sans avoir besoin de mémoriser vos lectures, vous voudriez bien quand même pouvoir le faire. Ne serait-ce que pour pouvoir discuter avec d’autres qui se souviennent beaucoup mieux que vous de vos lectures communes. Eh bien, cet article est fait pour vous aussi.

Dans ces cas-là, oui, vous allez peut-être apprendre des choses dans cet article.

Je l’ai écrit en pensant au commentaire de Danielle PRAT, une lectrice du blog qui, sous mon article sur le palais mental, pose la question de la mémorisation de ses lectures. Effectivement, le palais mental n’est pas très adapté à cela, sauf peut-être pour ses utilisateurs aguerris, mais j’en doute. Et je n’avais encore rien écrit ici sur ce sujet. Maintenant, c’est fait. En route !

Rôle de la lecture dans les apprentissages

Ce n’est un secret pour personne: la majorité des informations que nous sommes censés retenir nous arrive par écrit. A part les émissions de télévisions, les conférences, le cinéma et, bien sûr, les « podcasts ». Ces derniers, certes, sont de plus en plus utilisés. Mais ils sont encore loin de concurrencer l’écrit. Livres, rapports, PDF, cours, documents divers, recherches sur Google, etc., tout cela est encore de l’écrit.

La lecture est donc incontournable dans les apprentissages. Bien sûr, il n’en reste pas moins que la lecture est aussi un loisir, un plaisir et un stimulant de l’esprit. Et cela, même en l’absence de nécessité de mémoriser. Malgré tout, en pareil cas, on mémorise quand même… plus ou moins. On apprend toujours, il nous en reste toujours quelque chose. Un peu… On est toujours loin de retenir ce qu’on lit.

Efficacité de la mémoire des choses lues

Apparemment, elle serait très faible. On lit souvent qu’on ne retient que 10% de ce que nous lisons. Cependant, les tests en laboratoire donnent des résultats plus subtils. Cela dépend du temps passé entre la lecture et le test. Cela varie selon que vous avez relu ou non dans cette période; selon que vous avez utilisé ou pas ce que vous avez appris; selon que vous en avez discuté avec d’autres ou pas…

Et puis, si les 10 % que vous avez retenus sont justement les 10 % les plus importants du livre, est-ce une mauvaise performance ? Tout n’est pas d’égale importance dans un livre. Il y a des introductions, de la redondance, parfois du délayage. Il y a souvent aussi du contexte utile mais pas toujours indispensable. En fait, un texte peut souvent être réduit à 10 % de son contenu… Et cela, sans perdre grand-chose de sa substantifique moelle !

Il faut donc raison garder. En fait, votre mémoire peut être très efficace sur vos lectures. En revanche il faut savoir comment faire. Malheureusement, on n’apprend pas cela à l’école.

Comment lire ?

A priori, drôle de question…Quand on sait lire… on sait lire, non ?

Non.

Tout dépend de votre intention de mémoriser, du type de livre ou texte que vous lisez et du type de lecture que vous avez adopté. Vous ne savez peut-être même pas quel type de lecture vous utilisez… Avez-vous déjà entendu parler de lecture passive, de lecture sélective de lecture analytique ?

Pourtant, ce sont différentes façons de lire. Eh oui, on ne lit pas toujours de la même façon. Cela dépend de la matière et cela dépend du but recherché. Mais on se pose rarement la question « pourquoi je lis cela et dans quel but ? ». Cela ne signifie pas que vous lisez sans raison. Elle peut rester implicite. Et il se peut que votre type de lecture soit tout à fait adapté.

Quoi qu’il en soit, voyons les différents types de lecture.

Les types de lectures, pour retenir vos lectures… ou pas

J’en compte cinq. On pourrait en trouver plus, mais ce serait pinailler.

1- Lecture passive, traditionnelle

C’est de loin la plus répandue. Elle n’est pas faite pour retenir ses lectures. En effet, vous lisez alors sans objectif ou sans but réfléchi. En général, c’est une lecture plaisir. Livres, revues, magazines ou journaux sont souvent lus ainsi. Ce type de lecture ne permet pas de hiérarchiser les informations perçues. Elle ne permet pas non plus de les mémoriser sérieusement. Vous aurez juste un vague souvenir global de ce que vous avez lu. A moins qu’une information vous ait vraiment intéressé ou passionné. Mais retenir ce qu’on lit n’est pas le but de ce genre de lecture.

2- Lecture indicative, sélective

Elle est pratiquée sans le savoir par tous ceux qui préparent un travail à l’aide de documentation écrite. C’est une collection de lectures partielles destinée à vous faire une idée sur un sujet. S’il s’agit de livres, vous allez lire les quatrièmes de couvertures et les tables des matières. Peut-être même lirez-vous les introductions et les conclusions. Le but est de sélectionner les textes que vous allez vraiment lire ensuite. Là non plus, il n’y a pas vraiment d’intention de mémoriser puisque vous allez y revenir ensuite.

3- Lecture en diagonale

Cette expression est bien connue mais elle est très juste. Si vous avez l’habitude, comme moi, de faire des recherches, ce sera généralement la suite de la lecture sélective. Cette fois, la finalité est de repérer et de se faire une idée sur la matière utilisable.

Dans mon cas, pour l’inclure dans un article par exemple. Dans le vôtre, peut-être, pour lancer une discussion préparatoire en milieu professionnel ou pour faire un projet d’itinéraire de vacances. Ce ne sont que des exemples.

Le mode d’emploi est très simple. On part du haut de la page à gauche et on la parcourt en diagonale jusqu’en bas à droite. C’est très rapide, moins de 10 minutes pour un livre de 200 pages. Là non plus, vous ne cherchez pas à retenir ce que vous venez de lire. Vous cherchez juste à marquer des pages que vous pourrez utiliser par la suite.

4- Lecture active

Cette fois, il s’agit de commencer à s’approprier l’information pour ensuite  la mémoriser. Attention, retenir ce qu’on lit se fait toujours un crayon à la main. Ce type de lecture  suit logiquement la lecture en diagonale. Il s’agit alors de faire une marque ou une accolade dans la marge au regard des passages importants. Vous pouvez annoter, souligner, entourer, selon votre style. Attention à ne pas en faire trop. Trop souligner ne souligne plus rien… En annotant, vous commencez nécessairement à mémoriser.

5- Lecture analytique

Là, on entre dans le saint des saints… Quand on s’adonne à la lecture analytique, on écrit autant qu’on lit ! Les marges de votre texte ne suffiront pas, il vous faudra un carnet ou un cahier… Il s’agit de faire une véritable étude du texte: structure, arguments, originalité ou spécificité par rapport à d’autres sur le même sujet etc…

C’est une pratique courante chez les étudiants en Lettres. Mais, bien sûr, tour autant chez les critiques littéraires. Toutefois, dans le domaine de la non-fiction, tous les comptes rendus de livres sont également issus d’une lecture analytique. Quelques amateurs, faisant souvent partie de clubs littéraires, se font aussi des comptes-rendus de lectures très fouillés.

Quoi qu’il en soit, la lecture analytique est la seule qui permet vraiment de retenir ses lectures sur le long terme.

Stratégie de lecture

Maintenant, allons droit au but. Je ne préconise pas la lecture analytique si vous n’avez pas pour but de rendre compte de ce que vous lisez. Je ne préconise pas non plus la lecture passive si vous voulez mémoriser vos lectures… Restent alors les 3 autres. Si vous faites une recherche, vous aurez besoin successivement des trois. En l’absence de recherche, limitez-vous à la lecture active. C’est la seule que je vais donc traiter maintenant.

Types de livres et stratégies de lecture adaptées

Je vais considérer deux grands types de livres. La non fiction et la fiction. Mais, pour la non fiction, cela peut concerner tout aussi bien des rapports ou des études professionnelles, voire scientifiques. En fiction, l’écrit est quasiment toujours sous forme de livre.

En non-fiction, vous avez moins de types qu’en fiction. Mais notons tout de même les principaux

livres informatifs (connaissances générales, histoire)
livres de vulgarisation scientifiques (plus pointus)
livres « how to » (livres pratiques, « comment faire pour… »)
livres inspirants (avec une histoire, une incitation à suivre l’auteur)
livres de développement personnel
témoignages
biographies
mémoires
reportages
essais, philosophie

En fiction, on parlera plutôt de « genre » et ils sont fort nombreux. Par exemple

romance
livres policiers
livres fantastiques
livres d’aventures
fiction historique
contes
bandes dessinées
poésie

De plus, il faut garder à l’esprit que le roman, par exemple peut se décliner en une vingtaine d’autres genres: Par exemple: science-fiction, fantasy, noir, policier, d’espionnage, d’amour, historique, courtois, d’horreur, épistolaire, monde perdu, humoristique et j’en passe.

Même si chaque type ou genre pourraient justifier une stratégie de mémorisation adaptée, je ne vais pas aller jusque-là ! Je vais me contenter des deux grandes catégories: non-fiction et fiction.

La non-fiction

Pour mettre en mémoire ce que vous lisez, vous avez besoin d’une motivation à mémoriser. Pour cela, vous devez connaître votre but. Ce pourrait être simplement d’en retenir assez pour participer à une conversation sur le sujet. Ensuite vous devez avoir un… crayon. Voilà, vous êtes paré !

Comment lire la non-fiction ?

Vous allez procéder chapitre par chapitre. Comme indiqué plus haut notez dans la marge les passages importants. Soulignez ou entourez ce que vous considérez comme des mots-clés. Ecrivez les questions que vous vous posez et auxquelles vous attendiez une réponse… qui vous ne trouvez pas dans le texte.

A la fin du chapitre, vous avez un travail à faire avant d’aborder le suivant. Vous revenez en arrière, au début du chapitre. Sur la page de gauche (généralement blanche, vous écrivez en une à deux phrases maxi de ce que vous venez de lire. Attention: il ne s’agit pas de résumer tout le chapitre mais de noter l’idée force ou les idées principales qui le sous-tendent. Vous pouvez même le faire en style télégraphique si vous êtes sûr de vous y retrouver ensuite.

Vous faites la même chose pour tous les chapitres.

Après la lecture

A la fin de l’ouvrage, vous relisez toutes vos notes en début de chapitre pour vous remémorer la structure globale. Ensuite, vous écrivez sur la page de garde un résumé très succinct  du livre. Vous notez aussi si le livre vous a intéressé ou pas, pourquoi, les points faibles failles que vous avez notés… N’en faites pas un roman ! La page de garde vous suffira.

Une action très efficace, en après-lecture, consiste à lire à haute voix tous vos mini résumés en tête des chapitres et votre résumé en page de garde. Aussi bizarre que ça puisse vous paraître, en faisant cela vous allez multiplier par deux votre capacité de vous rappeler ce que vous avez lu. Techniquement c’est parce que vous avez rajouté une entrée auditive à l’entrée sémantique. Pour en savoir plus sur ce point, voyez mes autres articles, notamment celui sur vos différentes mémoires.

Enfin, faites un résumé sur une fiche en bristol quadrillée 5 x 5. On laisse cette fiche de lecture entre la couverture et la page de garde du livre. Vous avez le recto et le verso à votre disposition. Soyez factuel, ne laissez pas transparaître votre opinion. Cette fois vous faites un résumé un peu plus consistant que la somme de vos notes de têtes de chapitre.

Le résumé riquiqui de la page de garde vous suffira, si vous revenez plus tard, pour déterminer si vous aller reprendre ce livre ou pas. Si oui, la fiche sur bristol validera ou non votre décision. Elle restera à la place du livre dans le rayonnage. Vous la mettez à l’horizontale sur la tranche de façon à ce qu’elle dépasse de l’alignement des autres livres. Elle sert alors de repère quand vous reviendrez ranger le livre que vous venez de sortir de votre bibliothèque.

La fiction

La technique est a priori différente mais dans certains cas vous pourrez procéder comme ci-dessus. Je citerai en exemple les Contes philosophiques de Voltaire. Etant donné que la fiction est ici au service d’une thèse, la méthode « non-fiction » peut convenir. Mais, en pareil cas, vous pouvez jouer sur les deux tableaux… Vous rajoutez alors la méthode « fiction » et vous augmentez les canaux de rappel.

Comment lire la fiction ?

Ce qui est spécifique à la fiction, c’est que vous ne pouvez pas déterminer les points importants a première lecture. Ils vous apparaîtront après coup. C’est flagrant dans les policiers à énigme. Mais, quel que soit le genre, c’est toujours le cas à des degrés divers. Il ne sera donc pas très pertinent de noter, de souligner ou d’entourer des mots dans le texte au fil de la lecture.

Malgré tout, je préconise de noter en tête de chaque chapitre l’événement qui vous parait important. Ce sera peut-être vrai, peut-être pas. Quand vous serez plus avancé dans votre lecture, vous serez donc amené à modifier certaines de vos notes.

Vous pourriez être tenté d’attendre la fin du livre pour faire vos notes après coup. Je n’y suis pas favorable. Vous arrêter à la fin de chaque chapitre vous amène en effet à récapituler mentalement ce que vous venez de lire. Pour la mémorisation, cela vaut une relecture. Vous vous en priveriez en procédant à la fin du livre. A moins, peut-être, de refaire une lecture en diagonale de chaque chapitre.

Après la lecture

A la fin, vous relisez toutes vos notes de chapitre (rectifiées) pour vous remémorer la structure globale. Et, bien sûr, vous écrivez sur la page de garde un résumé très succinct  comme pour un livre de non-fiction. Vous notez aussi pourquoi il vous a intéressé ou pas.

La relecture à haute voix des notes de chapitres et de votre résumé en page de garde est tout aussi indiquée. La raison est toujours la même: rajouter un canal supplémentaire pour la mémorisation et le rappel.

En revanche, la fiche de lecture sera très différente. Elle comptera en effet les rubriques: auteur, genre, titre, cadre et personnages. Ensuite, le résumé et appréciation personnelle. Pourquoi ces rubriques ? Parce qu’une fiction est souvent fertile en événements. Il y a des non-dits, du suspens, des rebondissements…C’est plus difficile à suivre qu’un exposé rationnel sur l’élevage des escargots ou un traité de yoga.

Vous avez donc besoin d‘indices de récupération plus nombreux. C’est à vous en fournir que servent ces rubriques. Le titre et l’auteur sont des indices de valeur moyenne pour retrouver le contenu. En revanche, le genre, le cadre et les personnages sont des indices forts, efficaces.

Exemples

Le genre: vous pourriez être amené à noter des choses telles que: historique, policier, autofiction etc.

Le cadre: par exemple, Japon médiéval, monde de la finance, village rural, famille déjantée dans le Lubéron…

Les personnages: notez les noms et une caractéristique principale pour chacun. Cela pourrait donner des choses comme: « Léa, la mère entreprenante », « Robert, le fils caractériel », « Grégory Lapierre, l’avocat véreux » ou encore « Amélie, celle par qui le malheur arrive ». Ne notez que les personnages principaux. Si le facteur amène un recommandé et ne reparaît plus dans l’histoire, oubliez le facteur !

En revanche, si l’intrigue est très sinueuse, il n’est pas interdit d’indiquer sur la fiche les points de bascule, les retournements de situation. Je vous laisse le choix de noter ou pas le fin mot de l’histoire pour les romans à énigme…

La méthode de la fiche de lecture a fait ses preuve pour retenir ce qu’on lit. Elle favorise vraiment la remémoration, même si vous n’avez plus la fiche sous les yeux depuis quelques semaines ou quelques mois. Au-delà, en relisant beaucoup plus tard vos rubriques, vous devriez pouvoir retrouver spontanément l’ambiance et un certain nombre d’épisodes de l’histoire.

Faut-il lire et relire ?

S’il s’agit d’un cours, personne ne s’étonne qu’il faille le lire et le relire plusieurs fois. S’il s’agit d’un livre, la plupart du temps, on lit une fois et basta ! Faut-il s’étonner qu’on ne puisse pas retenir ce qu’on lit dans ces conditions ? Maintenant, tout dépend de l’importance du texte pour vous. Il peut vous arriver de relire plusieurs fois un roman par plaisir. Vous faites alors comme les enfants qui ne se lassent pas qu’on leur relise la même histoire…

Il est évident que ces relectures favorisent la mémorisation. C’est au point que pourriez parfois raconter l’histoire de A à Z avec parfois même les dialogues. Mais cela reste exceptionnel. C’est pourquoi il faut bien trouver un substitut aux relectures.

Pour la non-fiction, on y parvient avec les notes, la ré-évocation du contenu chapitre par chapitre pour le définir en une phrase, puis par la ré-évocation du contenu global pour la fiche de lecture. Et, bien entendu, par la relecture à haute voix de ce matériel.

Pour la fiction, on y parvient de la même manière tout en compensant la difficulté liée aux méandres de l’histoire par une fiche de lecture comportant plus d’indices de récupération.

Au final cela vous fait gagner beaucoup de temps par rapport à une relecture totale. Bien sûr, cela ne permet pas de se rappeler de tout, mais le but est plus modeste et plus utile: se souvenir de l’essentiel.

Pour conclure

J’ajouterai qu’il n’est pas mauvais de lire et relire régulièrement… vos fiches de lecture. Cela ne devrait pas être trop pénible. Et c’est surtout beaucoup moins long que de relire les livres en entier. Et, avec la remémoration qui s’ensuit, on y prend presque autant de plaisir…

Voilà, vous savez maintenant comment lire un livre efficacement (ou comment faire une bonne lecture de tout autre document). Lecture plaisir ou lecture travail, dans les deux cas, cela vous demandera toutefois de porter plus d’attention à ce que vous lisez.

Cela devrait faire gagner du temps à ceux qui lisent et doivent impérativement se rappeler leur lectures. Ils seront moins souvent obligés de se reporter aux textes.

Pour ceux qui ont du mal à se remémorer leurs lectures sans que ce soit indispensable, l’enjeu est différent. Il s’agit plutôt de gagner en fluidité sociale et de ne plus se sentir en infériorité dans les discussions.

Si vous êtes dans ce dernier cas, cela vous demandera de passer un (peu de) temps supplémentaire sur ce que vous venez de lire. Sortir de la lecture passive demande ce petit effort. Et alors ? Ça en vaut la peine, non ?

Bonnes lectures !