Le Club Memori
Pour ceux qui veulent comprendre, maintenir et améliorer leur mémoire.
Vulgarisation scientifique, méthodes, trucs et astuces pour bien mémoriser.

Quand on apprend une langue étrangère, on cherche toujours l’efficacité pratique. Quel est le vocabulaire à apprendre en premier ? Quel est le plus important ? J’ai titré sur l’anglais mais ce qui est vrai pour le vocabulaire anglais important est vrai aussi pour le vocabulaire allemand. Qu’il s’agisse du vocabulaire de base anglais ou du vocabulaire de base espagnol, c’est également pareil. Vous pouvez donc remplacer anglais par italien, russe ou portugais ! J’ai pris l’exemple de l’anglais parce que c’est la seule langue étrangère dans laquelle je me débrouille…

Mais voilà déjà une ambiguïté: parle-t-on du vocabulaire de base ou du vocabulaire important ? Est-ce le même ?

Le vocabulaire important

Vocabulaire basique ou important ? Eh bien, nous allons parler des deux !

« Des deux ? ».

Oui, des deux. En fait le vocabulaire de base, en anglais, en français ou en allemand, peu importe, est toujours important. La preuve, c’est que sans lui, vous ne pourriez pas engager ou comprendre une conversation.

Mais il existe aussi un vocabulaire important qui n’est pas du tout basique et dont on parle rarement.

« Je ne vois pas… J’ai tapé « vocabulaire anglais important » dans Google et je tombe sur des liste des mots anglais les plus courants, donc le vocabulaire de base ».

D’accord, c’est la façon de voir de Google. Mais prenez le vocabulaire professionnel. Si vous devez échanger en anglais avec des collègues étrangers n’est-ce pas important pour vous et votre entreprise ? Le vocabulaire spécifique à votre métier ne figure certainement pas dans des listes de mots classés par leur fréquence dans la langue. Il n’est donc pas basique mais il est important pour votre activité.

« Ah oui. Le vocabulaire professionnel… ».

C’est ça. Mais pas que. Il y a un autre vocabulaire important pour vous.

« Je commence à comprendre. Le vocabulaire correspondant à mes centres d’intérêts, c’est ça ?« .

Evidemment oui. Si vous êtes passionné par les locomotives à vapeur, le bodyboard ou l’art culinaire, vous avez là aussi un vocabulaire spécialisé. Avec des mots que les gens qui ne partagent pas votre passion ne connaissent même pas. Par exemple: boite à fumée, baskwash ou chemiser.

Il y a donc 3 sortes de vocabulaires importants à mémoriser: le vocabulaire de base, celui de votre métier et celui de vos passions.

Le vocabulaire anglais important basique

Le vocabulaire de base anglais ou français, c’est ce qu’on appelait dans les années 70 le vocabulaire du concierge parisien. Je ne sais pas si on parlait au Royaume Uni du vocabulaire du concierge londonien. En tout cas, en France, on prétendait à l’époque que 300 mots lui suffisaient pour remplir sa fonction relationnelle avec les habitants de l’immeuble.

Malgré tout, vous pouvez extrapoler en vous disant qu’un vocabulaire basique de 300 mots anglais devrait vous permettre de vous débrouiller. D’ailleurs, les listes de fréquences que vous trouverez sur Internet comprennent en général entre 200 et 500 mots.

Ce sont les mots à mémoriser en premier. Cela parait tomber sous le sens mais il y une raison neurologique à cela. Les recherches scientifiques ont en effet montré que des circuits mnésiques correspondant à des informations en mémoire peu utilisées « s’éteignent ». Le rappel, du coup, est assez souvent laborieux et parfois impossible en l’absence d’indices de récupération..

Au contraire, les circuits mnésiques correspondant à des informations utilisées très souvent restent toujours en veille. Et à chaque nouvelle utilisation ces circuits s’activent quasi instantanément, contrairement aux autres. Il est également démontré que le rappel d’une information très souvent utilisée est instantané.

C’est précisément le cas du langage. Quand vous faites une phrase, vous n’avez pas besoin d’attendre entre les mots. Ils vous sont connus et ils vous viennent de façon fluide pour exprimer ce que vous avez à dire. Vous allez pouvoir vous appuyer dessus pour votre apprentissage de l’anglais.

« Comment ça ? Quel est le rapport entre le français et le vocabulaire anglais important pour moi, même si on ne parle pour l’instant que du basique ? ».

Qu’est-ce qui va favoriser la mémorisation de ce vocabulaire ?

La réponse à vos questions est simple. Mais il faut d’abord savoir que l’on mémorise beaucoup mieux ce qui est bien intégré. L’intégration en mémoire, c’est l’association d’une information nouvelle à votre base de connaissance déjà là. Votre cerveau ne classe pas chaque information isolément. Au contraire, il fait des liens avec d’autres informations, préexistantes, qui ont un rapport avec elle.

Plus votre base est étendue et plus il y aura des liens. Et plus il y aura de liens, plus facile et plus rapide sera le rappel. L’exemple type est vraiment le langage même si, de temps en temps, vous pouvez peiner à retrouver un mot.

Il faut ensuite savoir que, si vous apprenez l’anglais, vous allez commencer avec une base de connaissance en anglais vide. C’est pourquoi il est toujours difficile, au début, d’apprendre une langue étrangère. Surtout si c’est la première. Le contraste est total entre cette base vierge et celle de votre vocabulaire en français très étendue et super performante.

Le rapport entre les deux c’est que vous avez intérêt à apprendre d’abord les mots anglais correspondants au « vocabulaire du concierge parisien ». Ces mots anglais seront liés à un vocabulaire français d’accès facile et rapide. Il sera bien plus facile de vous les rappeler, par association avec les mots français correspondant.

Souvent, les cours de langue ne le savent pas…

Il arrive encore souvent que les cours de langues s’évertuent à vous faire parler l’anglais mieux que les anglais eux-mêmes. Cela se produit d’ailleurs dans les deux sens. Vous avez probablement déjà rencontré des étrangers qui parlent un français d’intellos qui n’est pas forcément le vôtre.

En voulant vous faire parler un anglais soutenu, « châtié », quasiment littéraire, ce genre de cours ne vous rend pas service. Comme ce vocabulaire sera associé à des mots peu usités en français, il ne sera pas associé à des circuits mnésiques prêts à démarrer au quart de tour.

La correspondance avec les mots français ne fera donc pas l’objet  d’un rappel instantané. Vous aurez du mal à apprendre de cette façon. Si vous êtes engagé dans un cours de ce type et que vous avez envie d’abandonner, n’en faites rien. Mais achetez plutôt un petit livre du genre « l’anglais en 10 leçons » muni d’une liste des mots utilisés.

Vous trouverez ça en librairie ou au rayon livre d’un supermarché. Si le glossaire ne dépasse pas 500 mots, c’est bon. S’il n’y en a que 300 c’est mieux si vous êtes déjà dépassé par le niveau de votre cours.

Comment mémoriser ce vocabulaire anglais basique ?

Mettez une croix devant tout ce que vous ne connaissez pas. Maintenant, supposons pour la démonstration  que vous décidiez d’apprendre trois mots par jour. Attention: ne cherchez pas à apprendre par cœur les correspondances anglais-français. Apprendre une liste de mots avec les correspondances en français est totalement contre indiqué.

« Ah bon, mais on fait toujours comme ça, non ? ».

On a tort. Même s’il s’agit de mots courants dont les traductions françaises sont toujours « allumées » dans le cerveau, ce n’est pas du tout optimal.  Répéter en boucle armchair-fauteuil est peu efficace faute de contexte. Or, la mémorisation la plus rapide et la plus solide se fait dans un contexte.

Ecrivez plutôt « armchair » dans un cahier ou dans votre traitement de texte. Ecrivez en face une phrase anglaise simple que vous comprenez. Par exemple, si vous avez un fauteuil confortable, « my armchair is comfortable ». Et surtout, ne notez pas la traduction.  Visualisez plutôt, mentalement, votre confortable fauteuil. Et c’est tout. Inutile de vous le répéter jusqu’à plus soif.

Faites la même chose pour les deux mots suivants. Le lendemain vérifiez si le sens des trois mots vous revient et notez les mots suivants avec leur phrase associée.  Le surlendemain vérifiez si vous connaissez toujours le sens des six mots et notez les trois suivant avec leur phrase. Et ainsi de suite tous les jours. Vous comprenez le principe.

Comment ça marche ?

En fait, au bout d’un mois, vous aurez « révisé » 30 fois les mots du premier jour, 29 fois ceux du deuxième jour, 28 fois ceux du troisième jour etc. Vous les aurez révisés contextualisés. Vous allez donc étoffer plus vite votre base de connaissance en anglais qu’avec des mots orphelins. Vous aurez donc « une surface de contact » plus importante avec votre base de connaissance en français.

« Mais vous avez dit de ne pas noter les équivalences en français ! ».

Parce qu’il n’y en a pas besoin. Rappelez-vous qu’on est dans le domaine des mots usuels, archiconnus. La correspondance se fait d’elle-même. Si le lendemain, vous vous rappelez très bien la signification de « armchair » c’est bien que vos deux bases sont connectées par le couple armchair – fauteuil.

Mais pas seulement, car il y a trois autres mots dans votre phrase anglaise, donc trois autres couples de mots qui connectent vos deux bases entre elles. Mine de rien, vous avez multiplié par 4 votre surface de contact et c’est pourquoi l’apprentissage est très rapide. Et comme on est dans le basique, je serais étonné d’apprendre que, le lendemain, vous ne sachiez plus le sens de « armchair »…

« Chouette alors ! Plus besoin de réviser… ».

Ah ! Ah ! Ben non… parce qu’il faut consolider en mémoire. Revoyez l’infographie de la mémoire si vous avez oublié ça… La consolidation dans la base française est très solide depuis longtemps mais ce n’est pas le cas dans la base anglaise. Vous avez donc besoin de « réviser ».

Le mode d’emploi en pratique

Au bout de deux mois, si vous faites trois mots par jours, vous pouvez rayer les mots du premier mois dont le sens est bien fixé dans votre esprit. Vous les avez tous révisés entre 30 et 60 fois environ et il est probable que vous puissiez tous les rayer. J’ai utilisé cette méthode avant d’aller faire un stage aux Etats Unis et ça marche vraiment très bien.

A raison de trois mots par jour il vous faudra quand environ quatre mois pour apprendre vos 300 mots de vocabulaire anglais « important basique ». Et près de six mois pour 500 mots. Il se peut que vous puissiez aller plus vite, avec 5 ou 10 mots par jour. Tout dépend de votre capacité d’absorption et de votre temps disponible.

Dans tous les cas, vous devez vous organiser. Un cahier est très bien pour ça, mais rayer peut être gênant quand vous voulez faire une révision générale. Au bout de deux mois, vous pouvez vous contenter de cocher au crayon dans la marge tout ce qui date du premier mois et que vous connaissez bien.

Dans un document de traitement de texte, vous pouvez faire quelques retours chariot pour isoler les mots du premier mois. Si s’il s’y trouve un mot pas encore consolidé, vous faites un couper-coller pour le positionner après vos retours chariot.

Le vocabulaire anglais important personnel

La liste

Il s’agit du vocabulaire de vos centres d’intérêt ou de vos passions. Si vous avez des passions, leurs vocabulaires sont aussi bien consolidés dans votre mémoire que celui du « concierge parisien ».  Vous avez donc tout intérêt à considérer la liste des mots propres à votre passion.

« Houla ! Je ne vais pas trouver sur Internet le vocabulaire anglais philatélique ou celui des locomotives à vapeur !« .

Détrompez-vous. Certes, Google en français fait parfois sa tête de mule pour aller chercher les informations en anglais (quelquefois c’est l’inverse, il vous donne de l’anglais quand vous voulez du français..). Mais vous pouvez aller directement sur son site anglophone. ou « américanophone »

Là, vous tapez « vocabulary of philatelia » et vous obtiendrez les glossaires recherchés. Si vous êtes plus avancé « glossary of philatelic terms » fera le même office. Et avec « glossary of steam locomotive » vous allez trouver en première page les vocabulaires recherchés.

Evidemment, je ne peux pas exclure qu’une passion très spécialisée passe au travers des mailles du filet de Google. Dans ce cas, ce sera probablement la même chose sur le site francophone et le site anglophone. Mais j’ai la solution magique pour passer outre ces limitations !

« Ah bon, vous allez hacker Google ? ».

L’implication personnelle

Heu… non. Je n’ai pas ce talent-là. Mais si vous tenez à « hacker », hackez donc plutôt votre mémoire. C’est simple, inscrivez-vous sur des sites ou des forums anglophones consacrés à votre passion. Aujourd’hui, il n’est vraiment pas rare de se documenter en ligne sur ses passions et de tomber sur des sites anglophones. Peut-être même avez-vous déjà commencé à acquérir du vocabulaire anglais dans ces domaines ? Continuez..

Si vous débutez en anglais vous serez d’abord un peu perdu. Mais, muni de votre « glossary », et au besoin à l’aide d’un dictionnaire bilingue, vous allez vous y retrouver. Et vous serez plus motivé pour acquérir ce vocabulaire que pour apprendre le vocabulaire anglais plus ou moins aseptisé qu’on trouve dans toutes les méthodes d’apprentissage.

L’anglais, c’est facile, mais ça demande quand même un peu d’organisation. C’est la rançon de l’efficacité de vos apprentissages. Il vous faut être un peu méthodique.

Le mode d’emploi

L’intérêt que vous portez à vos domaines de prédilection est une garantie d’attention. C’est très bon pour améliorer le travail du premier maillon de la chaîne neurologique (voyez l’infographie de la mémoire, bis). Échanger en anglais a propos de ses passions est le meilleur moyen d’intégrer leur vocabulaire à votre base de connaissance anglaise.

Procédez comme avec le vocabulaire anglais basique. Un mot plus une phrase de contextualisation. A ceci près que, la plupart du temps vous trouverez une phrase toute faite sur le site ou dans le forum que vous allez suivre.

Comme on l’a vu ci-dessus, rajoutez dans votre liste un certain nombre de mots chaque jour, avec la phrase de contextualisation. Il importe que vous compreniez cette phrase qui doit donc être simple. Si vous ne trouvez pas une telle phrase dans votre lecture ou dans vos échanges, faites-là vous-même avec le vocabulaire dont vous disposez.

Et, bien sûr, relisez tous les jours votre liste en commençant au début et ne commencez à en retirer des mots que lorsqu’ils auront au moins un mois de présence. Notez bien que vous n’aurez probablement pas 300 mots. Cela dépend de votre spécialité. Les sports de combat en ont probablement plus que la philatélie. Encore que…

Quoi qu’il en soit, impliquez-vous et soyez régulier dans vos apprentissages. Décidez si vous apprenez un, deux ou trois mots par jour, qui vont s’ajouter à ceux du vocabulaire de base et tenez-vous à votre décision. Il ne me parait pas utile d’utiliser un document séparé pour votre vocabulaire « personnel ».

Le vocabulaire anglais important professionnel

Cette fois encore, vous avez là un vocabulaire spécifique. A la différence de votre violon d’Ingres, il n’est pas certain que vous soyez aussi motivé par le vocabulaire du boulot… Mais, si vous n’êtes pas débutant dans votre métier, vous avez là aussi consolidé dans votre mémoire ce vocabulaire depuis longtemps. Donc, dans ce domaine, vous avez des circuits mnésique en veille permanente et qui ne demandent qu’à être sollicités.

Du coup, la méthode ne change pas. Recherchez également le vocabulaire de votre métier en français et en anglais. Demandez gentiment à Google, en passant par la version anglophone pour le vocabulaire en anglais. Si vous ne trouvez pas c’est que votre métier est inconnu de Google…

Si cela devait arriver, il vous reste à trouver un livre en français muni d’un glossaire et un livre en anglais avec un glossaire. Il faudra vous débrouiller avec ça. Si vous ne trouvez même pas ça, c’est que votre métier est tellement nouveau que personne n’est au courant de son existence… ;-). Là, je ne peux plus grand chose pour vous !

Sinon, rien de changé: un mot et une phrase de mise en situation et c’est tout. Il vous reste à doser le nombre de mots à apprendre par jour.

Si vous avez une date butoir (départ à l’étranger, votre job devient un emploi bilingue…) c’est simple: divisez le nombre de mots par le nombre de jours disponibles moins trente (sinon les derniers mots n’auront pas de consolidation) et vous savez combien vous devrez en apprendre par jour. Faites cela pour les trois catégories et vous avez votre programme journalier.

« Bon, d’accord, ça se tient. Finalement est-ce encore la peine de suivre des cours ou une méthode d’anglais ?« .

Cours d’anglais et méthodes d’anglais

C’est vous qui voyez… Le créneau des cours et des méthodes d’anglais est extrêmement concurrentiel. Il faut dire qu’il y a de la demande. L’enseignement de l’anglais étant ridiculement inefficace en France, ce n’est pas étonnant.

Quoi qu’il en soit, il me parait difficile de vous passer d’un cours ou d’une méthode, pourvu qu’elle soit oralisante. Tout ce que je viens d’écrire concerne la lecture et l’écrit. Mais la langue se parle et c’est d’ailleurs souvent un des points faibles de l’enseignement en France. On y fustige les erreurs, on les condamne, on les note et, au collège, on vous moque, on vous colle des zéros ou des 5 sur 20 qui vous découragent d’ouvrir la bouche.

Donc, oui, il faut obligatoirement passer par un cours de conversation. Si vous êtes encore lycéen et que vous avez un cours d’anglais, vous voyez bien que ce ne sont pas des cours de conversation. Si une association en dispense dans votre secteur, je vous engage à vous y inscrire.

Des chambres de commerces ou des instituts linguistiques privés leur sont parfois adossés. Cela a un coût parfois élevé, on y rencontre plutôt des gens dont les études sont anciennes. Les enseignants sont généralement des anglophones natifs.

« Il y aussi les formations à distances.« .

Le marketing de l’anglais…

Sur l’Internet, c’est un créneau très disputé. Chacun y affirme sa supériorité sur les autres et vante ses méthodes…

J’ai contacté il y quelques semaines, par son formulaire de contact, un de ces organismes qui m’envoient régulièrement des émails publicitaires. Je leur ai demandé en quoi consistaient les avantages de leur méthode reposant, disaient-ils, sur des recherches scientifiques. Je leur ai indiqué que j’allais écrire un article sur la question et que je ne manquerai pas d’en parler.

Ils n’ont même pas pris la peine de me répondre. Je ne suis donc pas loin de penser que tout ça c’est du pipeau, de l’emballage marketing. En tout cas, ça ne vous permet pas de départager un organisme plutôt qu’un autre. Seule, une étude indépendante des résultats obtenus ferait foi. Il semble que cela n’existe pas. Vous devez chercher des avis, en vous méfiant s’ils vous paraissent sponsorisés…

Conclusion

Revenons à nos moutons: le vocabulaire anglais le plus important n’est pas forcément celui qui vous est donné dans les cours d’anglais. Certes, il tourne autour de la vie courante: les repas, les transports, les loisirs, etc;, qui sont tous choses familières. En ce sens, c’est important, c’est du vocabulaire courant aussi bien en français qu’en anglais.

Mais, si vous vous adonnez à l’apiculture ou à l’observation astronomique, vous avez là un vocabulaire courant pour vous, même s’il ne l’est pas pour les autres. Et il est certainement beaucoup plus émotionnel et traversé par l’intérêt que vous lui portez que le vocabulaire de la toilette et le brossage des dents. En ce sens il me parait plus important que le précédent.

Pour le vocabulaire anglais professionnel, c’est variable. Si votre métier vous passionne il sera tout aussi important que celui de vos centres d’intérêt. S’il ne vous passionne pas et si vous êtes obligé d’apprendre l’anglais pour votre travail, alors il l’est un peu moins. Mais, si vous connaissez bien votre domaine, quand même autant que celui de la vie courante, après tout.

La conclusion est simple et valable aussi bien si vous êtes débutant ou « faux débutant »,. L’apprentissage de l’anglais sera toujours plus facile et plus rapide si vous augmentez le vocabulaire à acquérir par l’adjonction de celui de vos centre d’intérêt et de votre métier. Cela parait contre intuitif mais c’est bien la réalité.