Sans votre mémoire à long terme, vous ne sauriez même pas qui vous êtes. Vous lui devez la continuité de votre identité à travers le temps. Et même plus…
Eh oui, la qualité de votre mémoire à long terme détermine votre qualité de vie. Cette mémoire regroupe notamment : mémoire sémantique, mémoire épisodique et mémoire procédurale. Mais également d’autres mémoires telles que la mémoire imagée, la mémoire des formes, la mémoire des visages, la mémoire motrice, la mémoire spatiale….
Autrement dit, la mémoire à long terme n’est pas vraiment une mémoire repérable dans votre cerveau. Ce n’est pas une entité anatomique ou organique. C’est plutôt une appellation générique, une catégorie de mémoires. Et ces mémoires-là sont vitales.
Vous en dépendez à un point que vous n’imaginez même pas. Elles forment cependant l’ossature, la colonne vertébrale, la charpente de votre vie. Votre existence entière est contenue dans votre mémoire à long terme. A tel point que sans elle vous n’existez plus.
Pour vous en convaincre, pensez aux stades extrêmes de la maladie d’Alzheimer. Vous ne savez plus qui vous êtes, vous ne (re)connaissez personne, vous ne savez plus lire ou écrire, vous ne reconnaissez aucun objet, vous perdez la parole, il faut vous faire manger, vous ne marchez plus, vous n’êtes plus propre etc.
Qu’êtes-vous donc devenu ? Est-ce encore vous ? Vous avez perdu tous les savoirs et toutes les capacités qui vous constituaient. Eh bien c’est parce que vous avez perdu tout ce qui dépendait de votre mémoire à long terme.
C’est dire combien nous avons de bonnes raisons de comprendre, entretenir et améliorer notre mémoire. Mais encore faut-il savoir ce qu’elle contient et comment ça fonctionne.
Article révisé le 21 mai 2022
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La mémoire à long terme, comment ça marche ?
Elle a d’abord besoin de la mémoire à court terme.
Toutes les informations qui parviennent à votre conscience arrivent d’abord dans votre mémoire à COURT terme. En fait, ce n’est pas non plus une mémoire à proprement parle. C’est encore une appellation générique, une catégorie qui contient elle-même plusieurs mémoires à court terme qui seront détaillées dans un autre article.
Ce qu’il faut retenir, pour le moment, c‘est que tout ce qui est susceptible d’être mémorisé à long terme passe par là. Rien ne peut aller en mémoire à long terme sans passer d’abord par la mémoire à court terme. De même, toutes les remémorations repassent par là avant que vous en preniez conscience. Les informations y passent aussi bien pour entrer que pour ressortir.
La mémoire à court terme se débarrasse des informations mineures
En effet tout ce qui passe par la mémoire à court terme ne va pas en mémoire à long terme. Il y a un tri entre ces deux mémoires. Ne passent donc à long terme que les informations qui ont vocation à y résider.
Notamment, celles qui font l’objet d’une intention de mémoriser. Il en est de même des informations de nature émotionnelles ou accompagnées d’émotions. Ce passage est a priori automatique mais peut aussi être volontaire (apprentissage, révisions…).
Quant aux informations de moindre importance (faites confiance à votre cerveau pour en juger) elles s’évaporent après usage. L’exemple classique est celui du numéro de téléphone qu’on vient de vous donner. Si vous le composez aussitôt sans l’avoir noté, vous l’oublierez. Il n’ira pas en mémoire à long terme. C’est comme s’il disparaissait purement et simplement.
La métaphore de l’appartement.
Tout cela peut se figurer par votre appartement. L’entrée serait la mémoire à court terme. Le séjour serait la mémoire à long terme. Dans cette pièce, ses diverses mémoires seraient représentés par les meubles. Entre l’entrée et le séjour il y a un vigile chargé de l’évaluation.
L’entrée est le passage obligé pour entrer comme pour sortir. Si elle a vocation à être mémorisée, l’information sera autorisée à entrer dans le séjour et ira se ranger dans un des meubles. Elle fera le trajet inverse pour ressortir. Si l’information n’est pas autorisée, non seulement elle ne peut pas y aller mais elle doit même quitter l’appartement.
C’est à peu près tout ce qu’il est nécessaire de comprendre. Pour le moment, on peut abandonner le reste aux scientifiques. Nous allons maintenant faire le point sur nos mémoires à long terme principales.
La mémoire explicite
(dite encore mémoire déclarative)
C’est une sous-catégorie de mémoires à long terme qui font appel au langage. Elles vous permettent de dire, d’expliciter, de décrire, d’expliquer ce que vous avez appris, compris, vu, entendu etc.
Elle contient notamment votre mémoire verbale et votre mémoire épisodique. La mémoire verbale est une sous-sous-catégorie qui comprend la mémoire sémantique et la mémoire lexicale. La mémoire épisodique est aussi appelé mémoire autobiographique.
Voyons les principales mémoires.
La mémoire sémantique
C’est un la reine des mémoires… Pensez-donc, elle entretient des liens étroits avec l’intelligence, la compréhension, le raisonnement, la rationalité, le sens des mots, l’abstraction… c’est une grande dame !
A l’évidence c’est le pivot de votre vie intellectuelle.
Et ne me dites pas que vous n’avez pas de vie intellectuelle sous prétexte que vous être peintre en bâtiment ou chauffeur de taxi. Si vous savez additionner 1 et 2 vous avez une vie intellectuelle. Si vous savez ce qu’est une bûche de Noël ou un fer à repasser, vous avez une vie intellectuelle.
Toutefois, le contenu des mémoires sémantiques des uns et des autres varie énormément. Tout dépend notamment de vos centres d’intérêt et de votre profession. Quoi qu’il en soit, elle conserve l’intégralité de vos connaissances, quelles qu’elles soient. C’est un peu l’encyclopédie de vos savoirs.
Pour tout savoir (ou presque) sur la mémoire sémantique, je vous propose cet article très complet.
La mémoire lexicale
C’est la mémoire des mots. Sous leurs deux formes : phonétique et scripturale. Elle reconnait la forme des lettres et des mots. Elle reconnait aussi les mots à leur prononciation.
C’est comme si elle avait en stock des « fiches » de toutes les lettres et tous les mots que vous connaissez. Des fiches visuelles pour la « « carrosserie » (1) des lettres et des mots ; et des fiches auditives pour leur empreinte sonore.
Cette mémoire complète à merveille la mémoire sémantique qui ne pourrait pas se passer d’elle. Car nous pensons avec des mots. Ces deux mémoires travaillent donc en équipe, comme c’est le cas de beaucoup d’autres.
(1) c’est une expression du regretté professeur émérite Alain LIEURY (Université de Rennes)
La mémoire épisodique
C’est la mémoire de tout ce que vous avez vécu depuis que vous avez des souvenirs. C’est pourquoi on l’appelle aussi mémoire autobiographique. C’est un gigantesque répertoire de souvenirs qui forment autant d’épisodes de votre vie.
Cette mémoire est hyperconnectée avec les autres mémoires. Normal, puisque tout ce qui vous concerne ressortit de registres différents : ce que vous avez vu, appris, éprouvé, entendu, fait de vos mains, conclu à partir de vos observations etc.
Par exemple, vous vous rappelez ce que vous avez dit à votre belle-sœur quand vous l’avez croisée samedi dernier. Cela est en mémoire sémantique et en mémoire lexicale. En revanche les circonstances, le contexte de la rencontre, ce que vous avez éprouvé etc., cela est du ressort de votre mémoire autobiographique. Tout est lié.
Autre caractéristique enfin, la mémoire épisodique est dotée d’une conscience réflexive dite autonoétique. En terme plus simples cela signifie que vous savez que ces souvenirs n’appartiennent qu’à vous, que c’est bien vous qui avez vécu cela. Cela n’a rien à voir avec le souvenir de quelque chose qu’on vous aurait raconté. Ce n’est pas quelque chose que vous avez appris, c’est quelque chose que vous avez vécu.
Petite synthèse
Ce trio de mémoires, locataires de la mémoire à long terme, forme probablement le noyau dur de ce qu’on appelle habituellement la mémoire. Mais il y a bien d’autres mémoires encore…
La mémoire implicite
(dite encore mémoire non déclarative)
C’est une sous-catégorie de mémoires à long terme qui ne font pas appel au langage. Elles vous permettent de faire ce que vous avez appris à faire sans pouvoir vous expliquer exactement comment vous avez acquis ce savoir-faire. Voyons les principales.
La mémoire procédurale
Le mot important, ici, c’est procédure. Faire du vélo ou taper au clavier, piloter une voiture ou cirer ses chaussures suppose de suivre une procédure. Il faut faire les choses dans un certain ordre, d’une certaine façon, c’est une séquence de mouvements à faire dans le bon ordre.
C’est quand on apprend qu’on se rend compte de l’existence de cette procédure. Ensuite, quand on sait, on fait les choses machinalement sans y penser. En voiture vous ne vous demandez plus depuis longtemps comment on fait pour changer de vitesse par exemple. Vous ne savez même plus vraiment comment vous l’avez appris.
Cette mémoire, comme toutes les autres, est collaborative. Elle fait presque toujours équipe avec la mémoire motrice et quelques autres.
La mémoire motrice
A priori, mémoire procédurale et mémoire motrice semblent synonymes. Il en est ainsi dans pratiquement tous les ouvrages que j’ai lu sur la question. Je les distingue parce que nous avons aussi la mémoire de gestes simples, qui ne suivent pas une procédure.
Ainsi, en arrivant chez un ami, j’entends un bruit de perceuse électrique à l’intérieur. Inutile de toquer de l’index sur l’ouvrant, il ne m’entendrait pas. Je prends le parti de frapper deux fois du plat de la main pour ébranler fortement la porte. Ça marche, il vient m’ouvrir…
C’est un geste inhabituel, qui ne suit pas une procédure. J’ai dû choisir un endroit en plein bois pour frapper car la porte est largement vitrée. J’en ai le souvenir et je peux parfaitement le réitérer à l’identique, de façon automatique si la situation se reproduit dans 6 mois ou dans 2 ans. Sans avoir à y penser, je vais aussi me rappeler spontanément l’endroit à frapper.
Deux mémoires différentes vraiment ?
A priori on ne voit guère de différence entre mémoire procédurale et mémoire motrice. Dans quasiment tous les ouvrages on emploi l’un ou l’autre terme. Mais reprenons l’expérience de la porte frappée du plat de la main.
Je n’ai pas de routine en la matière. Pourtant j’ai quand même bien mémorisé le geste. Peut-être que je tire un peu la chose par les cheveux… La mémoire procédurale serait peut-être la mémoire motrice appliquée à une séquence de gestes…
Il y a une différence cependant. On parle de mémoire procédurale quand on ne sait plus comment la séquence a été apprise (comment avez-vous appris à nouer vos lacets ?). Alors que dans le cas évoqué ci-dessus, je me rappellerai plus que probablement comment j’ai procédé. Je vous laisse juge…
D’autres mémoires ?
Oui, il y en a d’autres. Beaucoup. Par exemple, la mémoire de reconnaissance, la mémoire spatiale, la mémoire des formes, la mémoire des visages, la mémoire d’amorçage, la mémoire du conditionnement, l’apprentissage non associatif, la mémoire des lieux et j’en passe. Je me limite ici aux principales mémoire, de mon point de vue.
Si le sujet vous intéresse, voyez mon article plus complet combien avez-vous de mémoire?
Mais où est donc le siège de la mémoire ?
Et s’il n’y en avait pas ?
Quand nous parlons de LA mémoire, aussi bien chez les scientifiques que dans ce blog, nous parlons de la fonction mémoire. Cela ne correspond à aucune zone cérébrale particulière.
LA mémoire est un ensemble de sous-fonctions (mémoire à long terme, mémoire à court terme) qui peuvent en contenir d’autres (mémoire explicite, mémoire implicite …). Ce sont des créations de l’esprit scientifique, des catégories logiques pour mieux appréhender la réalité. Ces sous-fonctions n’ont pas de siège cérébral assigné.
Elles regroupent des mémoires spécialisées qui travaillent en synergie. Ces mémoires n’ont pas, à proprement parler, de siège dans le cerveau. Toutefois, elles fonctionnent grâce à des zones cérébrales identifiables et de mieux en mieux connues.
Le progrès de l’imagerie cérébrale permet aujourd’hui de voir quelles zones sont activée lors d’une activité de mémorisation ou de remémoration. Ces expérimentations portent essentiellement sur la mémoire à long terme. Évidemment, puisqu’elle est la seule à permettre une remémoration.
Mais, pour autant, il n’y a pas une « zone de la mémoire » dans votre cerveau.
Pourtant, toute mémoire active des zones cérébrales identifiables
Se rappeler sous IRM fonctionnelle les premiers vers d’une fable de La Fontaine permet de « voir » les zones cérébrales qui entrent alors en activité. On « voit » de même votre activité cérébrale quand, par exemple, on vous fait apprendre une liste de mots ou mémoriser des images. Pareil pour la remémoration.
Même chose encore quand on vous demande une activité motrice (assez limitée quand même dans le tunnel de l’IRM…) ou intellectuelle ; ou quand on vous demande simplement de penser à quelque chose, de faire du calcul mental ou d’imaginer un mouvement. Etc.
Le résultat le plus clair de ces investigations c’est que, lors d’une tâche de mémoire (mémorisation ou remémoration) vous ne mobilisez pas qu’une seule zone de votre cerveau. Il est vrai qu’on voit assez souvent une zone principale entrer en activité. Mais elle n’est jamais la seule.
La mémoire est essentiellement collaborative
C’est le premier enseignement qu’on peut tirer des progrès de l’imagerie. Même si l’on était persuadé depuis longtemps. De plus, on a constaté que les zones qui « s’allument » lors d’une remémoration sont globalement les mêmes que celles qui ont été activées lors de l’apprentissage. Cette collaboration fonctionne donc à l’entrée comme à la sortie.
De nombreuses zones cérébrales collaborent. Mais selon la nature de l’information à mémoriser et à rappeler la configuration n’est pas la même.
Vous pouvez apprendre à faire un revers au tennis et à le réexécuter ensuite ; apprendre un poème et le restituer ensuite ; apprendre un trajet et le réitérer ensuite ; apprendre une partition de piano et la restituer ensuite sans l’avoir sous les yeux. Etc.
Chacun de ces apprentissages met en branle des circuits neuronaux communs et d’autres qui lui sont spécifiques. La cartographie des circuits activés est donc propre à chaque apprentissage. On pourrait parler d’une empreinte cérébrale unique, propre à cette mémorisation, comme on parle d’une empreinte digitale propre à un individu. Lors de la remémoration c‘est la même chose.
La mémoire à long terme, outre qu’elle est un produit de l’esprit, une catégorie descriptive, ne pourrait donc pas, de toute façon, être assignée à une zone cérébrale particulière.
Les souvenirs sont toujours reconstruits
Le magasin des pièces détachées
Qu’une information ait de multiples aspects (verbal, moteur, contextuel, émotionnel etc.) nous le savons depuis l’Antiquité. Ce que nous savons de plus aujourd’hui, c’est qu’elle est stockée à long terme en pièces détachées.
La composante verbale, sémantique, d’une information que vous avez apprise dans une discussion est bien entendu stockée quelque part. Est-ce dans la zone principale que nous avons vu s’activer à l’IRM fonctionnelle ? Est-ce dans les neurones, dans les synapses, dans les cellules gliales ? On a beaucoup penché pour une empreinte électrochimique synaptique. Mais rien encore n’est vraiment sûr aujourd’hui.
Ce dont on est raisonnablement sûr c’est qu’en fonction de leur nature, les composantes d’une information sont stockées dans des localisations différentes.
La composante olfactive (odeurs de cuisine par exemple) doit être stockée quelque part. Le contexte (vous étiez avec des amis, il faisait trop chaud etc.), les sons entendus (la radio marchait en sourdine), l’aspect émotionnel du moment (il était question d’une maladie grave de l’un d’entre vous), vos pensées du moment etc., toutes ces composantes ont aussi leurs propres lieux de stockage.
Lors d’une remémoration, votre mémoire à long terme doit donc reconstruire le souvenir. Il lui faut alors aller chercher les pièces là où elles sont. Une tâche grandement aidée par votre hippocampe. (2)
La nature associative de la mémoire
Il n’y a aujourd’hui aucun doute sur ce point. À vrai dire, ce n’est pas surprenant.
En effet, l’Antiquité savait déjà que la mémoire est associative. C’est même cette spécificité qui a permis, à l’époque, l’essor des méthodes mnémotechniques. Celle-ci consistent toujours, en effet, à associer l’information à mémoriser à autre chose, à une information déjà mémorisée, une émotion, un indice de rappel etc.
Finalement, la science contemporaine et bel et bien en train de des intuitions opérantes très anciennes.
(2) Non ne n’est pas un « cheval de mer » mais une zone de votre cerveau, très liée aussi au fonctionnement de votre mémoire à court terme (voir prochain article).
À quoi sert donc la mémoire à long terme ?
Elle nous différencie
Je devrais plutôt dire « à quoi servent les mémoires à long terme ». Mais bon, c’est plus simple de les considérer en bloc. Toutes ces mémoires forment l’individu que je suis, l’individu que vous êtes.
Nos différences ne sont pas que physiques. Nous nous différencions encore plus les uns des autres par nos mémoires. Nous n’avons pas les mêmes contenus en mémoire parce que nous n’avons pas vécu les mêmes choses.
Ma mémoire autobiographique est unique au monde. La vôtre aussi. Cela nous différencie bien plus que nos dissemblances physiques. Nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêts, nous n’avons pas emmagasiné les mêmes connaissances etc.
Fondamentalement ce sont nos mémoires respectives, et principalement nos mémoires à long terme, qui font de nous des individus différents, des personnalités uniques. Ainsi votre mémoire à long terme c’est votre vie, votre personnalité, votre identité. Mais la mémoire à long terme assure aussi la continuité de votre être à travers le temps.
Elle assure notre continuité à travers le temps
Certes, vous avez bien changé de puis votre naissance. Mais c’est toujours vous. Le bébé photographié par vos parents c’est vous. L’adolescent boutonneux dont on se moquait en classe c’est vous. Le type sérieux à cette réunion d’affaire, le gars qui fait du kite-surf, le retraité en croisière c’est toujours vous. Vous n’avez aucun doute là-dessus.
Vous avez bien changé mais vous êtes toujours la même entité. La seule chose qui « tient » ensemble cette infinité de versions de vous-même c’est votre mémoire à long terme. c’est elle qui assure la persistance de votre identité au travers de toutes vos évolutions ou transformations. C’est cette persistance que vous perdriez en cas de dégénérescence cérébrale grave.
Cela mérite bien que vous la protégiez. Vous remarquerez que la plupart des voies d’amélioration de votre mémoire, traitées dans ce blog, concernent la mémoire à long terme. C’est celle qui vous définit le mieux.
Prenez soin de votre mémoire,
vous resterez vous-même plus longtemps
C’est aussi celle que vous pouvez le mieux fortifier. La multitude de vos expériences, la variété de vos activités et de vos centres d’intérêt densifient les connexions neuronales et augmentent l’interconnexion entre diverses zones de votre cerveau. Cela augmente ce qu’on appelle la réserve cognitive.
Cette dernière s’oppose et ralentit considérablement le déclin cognitif en cas de maladie cérébrale dégénérative (maladie d’Alzheimer notamment). Faites marcher votre mémoire à long terme le plus souvent et de façon la plus variée possible vous donnera des années de sursis.
Merci pour ce retour en scène.
Excellent exercice de mémoire que de se remémorer les différents types de mémoires
Salut Alain, c’est vrai que j’ai été trop pris ces derniers temps. Bon, tu as maintenant un autre article sur la mémoire à court terme… Meilleur souvenir.