Des techniques de lecture rapide pour mieux mémoriser ?

Comment peut-on faire mieux en y passant… moins de temps ?

La capacité de lire rapidement et de mémoriser efficacement l’information sont des compétences enviables. Que ce soit pour se préparer à des examens ou optimiser la compréhension d’un livre; ou pour gagner du temps dans la vie professionnelle, par exemple.

Mais les techniques de lecture rapide sont-elles compatibles avec de bonnes stratégies de mémorisation ? A priori cela parait contradictoire. Pourtant, quand on teste de nombreuses personnes sur leur compréhension en lecture, il y a de qui être surpris. En effet, ce sont statistiquement ceux qui lisent le plus vite qui comprennent le mieux. Et qui, par la même occasion, mémorisent le mieux !

Oui, mais pourquoi donc ? Est-ce qu’on comprend mieux quand on lit plus vite ? Ou est-ce qu’on lit plus vite quand on comprend mieux ? Parallèlement, les expérience démontrent que les lecteurs rapides ne lisent pas tout et survolent pas mal de passage. Et pourtant ils ont une meilleure compréhension…

Il n’y a qu’une seule explication : la lecture rapide élague. Elle ne retient que l’essentiel. C’est pourquoi, débarrassé des détails, c’est plus facile à comprendre. Or, on sait que la compréhension active la mémoire sémantique. Il est donc normal que la mémorisation soit meilleure.

Cela se fait évidemment au prix d’une perte sensible de détails, d’exemples spécifiques et d’incidentes en rapport indirect avec le sujet. C’est à dire de tout ce que vous ne vous rappelleriez pas, de toute façon, au moment de la remémoration de l’information. La lecture rapide, en faisant d’avance l’impasse sur ce qui serait perdu de toute manière, vous amène à mémoriser moins, mais mieux.

Comment accélérer votre lecture tout en retenant mieux ?

Une première étape vers la lecture rapide consiste à travailler sur la suppression de la subvocalisation, c’est-à-dire le fait de prononcer les mots dans sa tête. Cela limite considérablement la vitesse de lecture, car on ne peut lire plus vite que l’on ne parle.

S’entraîner à visualiser les mots et à reconnaître des blocs de texte permet de progresser rapidement. En parallèle, des techniques de mémorisation telles que l’élaboration d’associations mentales ou la création de mind maps peuvent grandement faciliter la rétention à long terme des informations recueillies. Mais évidemment dans un second temps, pas pendant le lecture !

Cependant, améliorer sa mémorisation ainsi ne se fait pas en un jour. C’est là qu’intervient la nécessité de comprendre les différentes manières de développer sa mémoire. En explorant diverses stratégies et en les appliquant régulièrement, on peut parvenir à consolider son aptitude à mémoriser l’information tout en lisant rapidement.

Mais pour la lecture rapide elle-même, il faut un apprentissage. Il existe des ouvrages sur la question, des sites spécialisés. Il faut s’entraîner. Il est également possible de rejoindre des cours ou des séminaires de lecture rapide. Cela va du week-end d’initiation au séminaire de préparation aux championnat. Car, oui, il y a des championnats de lecture rapide.

Pourquoi renforcer la confiance en soi est essentiel pour la mémorisation?

La confiance en ses capacités mémorielles joue un rôle important dans l’efficacité de l’apprentissage. Si l’on doute de sa capacité à retenir des informations, les stratégies de mémorisation ne seront pas aussi bien mises en place. Elles seront donc moins efficaces.

Se mettre à la lecture rapide en croyant que c’est une fumisterie, ça ne donnera pas grand chose. De fait, il est primordial de renforcer sa confiance en soi. Pour cela il faut adopter l’esprit scientifique. Si vous lisez des comptes rendus d’expériences scientifiques qui montrent les effets positifs de la lecture rapide sur la mémoire, vous vous vous rendez à l’évidence : ça fonctionne.

Quand vous avez cette connaissance, vous commencez à penser que c’est possible. Les faits commencent à remplacer votre opinion négative dans votre esprit. Vous pouvez alors avoir confiance dans ce que vous allez entreprendre en expérimentant cette façon de lire.

Le problème majeur du manque de confiance en soi est ici double.

1) vous ne croyez pas vraiment que ce soit possible de retenir mieux en lisant vite
2) vous ne voulez pas apparaitre aux yeux des autres comme quelqu’un qui croit que ce soit possible.

Vous manquez de confiance dans la technique et donc de confiance dans votre entreprise. Pourquoi ? Parce que c’est contre intuitif et que vous ne connaissez pas les expériences qui le prouvent. Il suffit pourtant de se rendre sur des sites de publications scientifiques pour y accéder. En faisant confiance à la Science, vous pourrez avoir confiance quand vous passerez à l’application pratique.

Si vouas avez besoin d’en savoir plus sur la confiance en soi, vous pouvez consulter la page la confiance en soi et la mémoire.

En fin de compte, associer les techniques de lecture rapide avec des méthodes de mémorisation efficaces peut ouvrir les portes à une assimilation et une rétention d’informations bien supérieures. Cela demande de la pratique, de la patience et souvent un changement dans notre manière d’aborder la lecture et l’apprentissage.

Avec du temps et de l’entraînement, ces compétences peuvent non seulement booster votre performance académique ou professionnelle mais également enrichir votre vie personnelle.

FAQ sur les Techniques de Lecture Rapide et Mémorisation

Est-ce que lire vite me fera oublier tout aussi vite?

Pour vous,  c’est la crainte numéro un ? Rappelez-vous, lire vite ne signifie pas tout lire mais élaguer et rester dur l’essentiel. Et donc au contraire vous retiendrez plus longtemps. En revanche vous ne fixerez pas les détails ou les informations pas vraiment centrées sur le sujet.

Combien de temps faut-il pour devenir un pro de la lecture rapide?

Bonne question mais…  C’est un peu comme demander combien de temps faut-il pour devenir champion  d’échecs. Ça dépend de votre engagement, de votre pratique régulière, et de la qualité des techniques que vous utilisez. Entre quelques semaines à plusieurs mois seront nécessaire pour obtenir des résultats sensibles. Il faut s’entrainer.

Les mots que je lis vont-ils se transformer en une bouillie de lettres si je lis trop vite?

Si c’était le cas, ça ne marcherait pas. En fait, votre cerveau est incroyablement doué pour reconnaître des modèles et des mots entiers sans avoir à lire syllabe pat syllabe.

Une expérience bien connu consiste à vous donner à lire un texte dont aucun mot n’est correct. Mots tronqués, voyelles ou consonnes manquante, voir remplacées par une autres etc. Eh bien vous n’airez aucun mal à déchiffrer quand même. Mieux encore, si on vous demande de lire à toute allure vous comprendrez sans avoir le temps de déchiffrer.

Faites confiance à votre cerveau. Une fois que vous prenez de la vitesse, vous remarquerez que vous lisez alros par groupes de mots, et même parfois par phrases entières!

Je veux augmenter ma vitesse de lecture, mais j’adore entendre la voix dans ma tête qui « lit », je fais quoi ?

C’est à vous de décider. Personne n’est obligé de s’adonner à la let<sure rapide. Certains lecteurs rapides vous diront qu’il faut faire taire cette voix pour gagner en vitesse. Mais d’autres non, parce qu’ils se contentent d’une lecture un peu plus rapide. Ce sont des choix.

Puis-je lire un roman de façon rapide ou est-ce réservé aux textes ennuyeux ?

Selon moi, ce n’est pas conseillé pour un roman. Le charme de la fiction tient à l’art de l’auteur de créer un monde, une ambiance. Ou même parfois à l’art de vous égarer, de vous faire croire à quelque chose puis de vous désillusionner par un retournement imprévu. Voulez-vous renoncez à cela ?

Un roman en lecture rapide, ça va devenir un script, un scénario, un abrégé. Vous y perdrez à peu près tout ce qui fait l’intérêt d’un bon roman, il me semble.

Quant à lire un livre ennuyeux de cette manière, je ne suis pas sûr du succès. S’il voue ennuie, vous aurez du mal à repérer le principal de l’accessoire dans le texte. Vous feriez peut-être aussi bien de ne pas le lire du tout !

Si c’est par obligation, je vous conseillerais plutôt une lecture classique. Mais aussi d’écrire un résumé de chaque chapitre. Faites une réduction d’environ un dixième. C’est à dire une page de résumé pour dix pages de texte. Ensuite vous pourrez vous exercer à la lecture rapide sur votre résumé global.

Bref, mon opinion est que la lecture rapide est plus à sa place en milieu professionnel et sur des textes de non-fiction. De plus, il me semble qu’il faut que vous trouviez un minimum d’intérêt à ce que vou slis

Qu’en est-il des textes complexes ou avec beaucoup de jargon, la lecture rapide fonctionne-t-elle toujours?

Oui, mais pas très bien. C’est comme courir dans le l’eau jusqu’au cou. Vous serez ralenti. Sauf si, vous ce jargon vous est très familier, éminemment. Il se peut aussi que certaines partie du texte soient « normales » et d’autres jargonneuses. Vous lire les première plus vite. Vous vous adaptez au texte comme vous adapter en voiture votre vitesse à la configuration de la route et à a circulation.

Les techniques de mémorisation sont-elles compatibles avec tous les types d’information ?

La plupart du temps, oui ! Mais c’est plutôt le but de votre lecture qu’il faut considérer. Par exemple, vous pouvez lire en roman à votre rythme normal pour en profiter. Mais vous pouvez aussi le faire en lecture rapide si c’est juste pour vous en faire une idée. Cela et se justifier si c’est pour aider un enfant qui doit faire un devoir sur ce texte, par exemple.

Si vous avez besoin de documentation pour un travail, la lecture rapide vous permettra d’éliminer les document inadéquat et de repérer ceux qui correspondent le mieux à ce que vous recherchez. Rien ne vous empêchera ensuite de lire ensuite plus lentement dans le détail tout ce qui vous parait le plus crucial.

Autrement dit, la lecture rapide n’est pas une nouvelle façon d’aborder toutes vos lectures. C’est juste un outil différent de votre lecture habituelle, qui est aussi un outil. Vous utilisez simplement l’un ou l’autre selon qu’il est plus ou oins adapté à ce que vous voulez faire.

Existe-t-il une technique de mémorisation qui soit « taille unique » pour tout le monde?

Non, et je n’en vois pas l’intérêt. A vrai dire, je ne comprends pas bien votre question. Chaque cerveau, comme chaque personnalité, est unique. Vos besoins ne sont pas identiques à ceux de votre voisin. Chacun utilise les outils qui sont utiles à ses fins. A vous de choisir les techniques qui vous conviendront.